Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : OrthoPrep, préparation au concours d'orthophoniste
  • : Préparer le concours d'entrée en orthophonie n'est pas chose facile ! Vous allez devoir faire appel à toute votre volonté et toutes vos capacités de travail pour atteindre votre objectif. Vous trouverez sur ce site de quoi nourrir votre préparation. Prêt à réussir le concours ? ... Bonne visite !
  • Contact

Vous êtes le

   ème visiteur

Rechercher

Archives

9 septembre 2011 5 09 /09 /septembre /2011 18:47

Qu'est-ce que l'effet de serre ?

A l'origine, l'effet de serre est un phénomène naturel. Comme son nom l'indique, il fait de la Terre une serre, au même titre qu'une serre de jardinier. La chaleur du Soleil rentre dans la serre. Elle est piégée par des gaz (les « gaz à effet de serre ») et fait monter la température du globe. Nous avons ainsi une température moyenne de 15°C à la surface de la Terre. S'il n'y avait pas cet effet de serre naturel, la température moyenne serait de -18°C. Il n'y aurait pas de vie humaine sur la Terre.

Mais depuis 1850 et les débuts de l'ère industrielle, les activités humaines se sont mises à émettre de plus en plus de gaz à effet de serre (GES). Les transports, l'industrie, la production d'énergie, la déforestation... sont à l'origine d'émissions de GES que la Terre ne peut plus absorber. La température moyenne mondiale augmente donc dangereusement: +0,7°C au cours du XXème siècle (par rapport à 1850), au minimum +1,7°C d'ici à 2100. Et peut-être beaucoup plus !

Les prévisions les plus pessimistes parlent de 7°C d'augmentation par rapport à 1850 d'ici la fin du siècle. Une hausse de 4° semble tout à fait probable. C'est bien plus que la Terre ne peut supporter. Il faut absolument limiter cette augmentation à 2°C.

Les dérèglements sont déjà là

Le 7 avril 2009, en Antarctique, la plaque de Wilkins s'est rompue. C'est le plus grand effondrement de glace jamais enregistré en Antarctique : 16 000 km2. C'est le résultat direct de la hausse des températures. Au pôle Sud, elle est de 3°C sur les cinquante dernières années! Cette transformation des contours du pôle Sud est un des signes les plus spectaculaires des dérèglements climatiques en cours.

La planète est déjà en train de changer. Le niveau moyen des océans s'est élevé de 17 cm au cours du XXème siècle. Les événements météorologiques extrêmes sont de plus en plus fréquents, de plus en plus intenses : canicules, sécheresses, inondations, tempêtes, etc.

Les dérèglements à venir

Si la hausse de la température moyenne mondiale dépassait les 2°C d'ici 2100 (toujours par rapport à 1850), les conséquences pour la planète seraient catastrophiques.

Et en France ?

Au cours du XXème siècle, la France s'est réchauffée d'environ 1°C. Ces dernières années, nous avons connu des étés de plus en plus chauds et des hivers de moins en moins froids.

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
9 septembre 2011 5 09 /09 /septembre /2011 18:45

Brève histoire nucléaire

 

L'industrie nucléaire est née en 1942. Les Etats-Unis démarrent alors un programme militaire top secret appelé « Projet Manhattan ». Son objectif est de mettre au point la première bombe atomique au monde. Ce fut chose faite trois ans plus tard. Le 16 juillet 1945, les Etats-Unis testaient leur bombe dans le désert du Nouveau-Mexique. A cette date, la Seconde Guerre mondiale était finie en Europe, mais pas en Asie. Les Etats-Unis décidèrent de lâcher des bombes atomiques sur le Japon. Le 6 août 1945, une bombe atomique détruisait la ville d'Hiroshima. Trois jours plus tard, une autre tombait sur la ville de Nagasaki. 200 000 personnes y ont perdu la vie (sur le coup ou dans les mois et les années qui ont suivi).

Depuis 1945, huit autres pays se sont dotés d'armes nucléaires (la Grande-Bretagne, la France, la Russie, la Chine, l'Inde, le Pakistan, Israël et la Corée du Nord). 31 ont construits des centrales nucléaires (soit au total 439 réacteurs nucléaires à travers le monde).

L'arme nucléaire en France
En 1945, le général de Gaulle crée le Commissariat à l'Energie Atomique (CEA) pour mettre au point la bombe atomique française. Le premier essai nucléaire eut lieu en 1961, dans le désert algérien. 210 essais suivront : jusqu'en 1966, dans le Sahara, puis en Polynésie française (sur les atolls de Fangataufa et Mururoa).

Un moratoire avait été décidé par le président François Mitterrand en 1991. Mais il fut rompu par son successeur, Jacques Chirac, qui reprit en 1995 les essais nucléaires dans le Pacifique. Il s'agissait officiellement de réaliser une ultime campagne d'essais avant de passer à un programme de simulation. Le dernier essai eut lieu en janvier 1996. En septembre 1996, la France signait le Traité d'interdiction complète des essais nucléaires. Depuis cette date, elle n'a plus jamais effectué d'essais nucléaires.

La nucléarisation de la France
Les premiers réacteurs nucléaires apparaissent en France à la fin des années 50. Mais c'est au début des années 70, dans le contexte du premier choc pétrolier, qu'un programme de grande ampleur est lancé. C'est le « plan Messmer ». Il veut généraliser le recours à l'énergie nucléaire en France et prévoit la construction de trois réacteurs par an. Ce programme a fait de la France le pays le plus nucléarisé au monde.

Aujourd'hui, on compte 58 réacteurs sur le territoire français. Tous sont des réacteurs de deuxième génération (réacteurs à eau pressurisée).

L'EPR est un nouveau type de réacteur nucléaire (dit de troisième génération). Il s'agit d'un réacteur à eau pressurisée (European Pressurized Reactor en anglais, d'où le sigle EPR). Il a une puissance électrique de 1600 mégawatts (quand ses prédécesseurs avoisinaient les 1000 mégawatts) et il est conçu pour utiliser jusqu'à 100% de Mox (Mixed Oxydes), un mélange d'oxydes de plutonium et d'uranium. C'est le réacteur plus puissant au monde, mais aussi le plus dangereux.

Actuellement, deux EPR sont en construction : à Flamanville (près de Cherbourg) et en Finlande (à Olkiluoto). Un troisième est en projet à Penly, près de Dieppe. Deux ont été vendus à la Chine. Le gouvernement français, EDF et Areva sont les principaux promoteurs de l'EPR et voient en lui le réacteur de l'avenir. De son côté, Greenpeace demande son abandon.

 

Partager cet article
Repost0
9 septembre 2011 5 09 /09 /septembre /2011 18:28

Petite histoire de … l’éducation

 

1762

Jean Jacques Rousseau publie Emile ou de l'éducation

1789

Déclaration des droits de l'homme

1791

Création de l'instruction publique

1792

Condorcet présente à l'assemblée son rapport sur l'instruction publique,

1793

Décret : Etablissement de trois degrés progressif d'instruction

1806

Loi créant l'université impériale

1808

Décret : Organisation générale de l'université

1833

loi Guizot : liberté d'enseignement en France : les communes de plus de 500 habitants sont tenues d'avoir une école de garçons

1836

Loi Pelet incitant les communes à avoir au moins une école primaire pour les filles

1837

Ordonnance instituant la création de salles d'asile destinées aux enfants de deux à six ans.

1850

loi Falloux : reconnaît la liberté d'enseignement dans l'enseignement secondaire et abolit le monopole. Elle aborde tous les aspects de l'éducation, à l'exception du supérieur, mais est surtout connue par ses dispositions sur la liberté d'enseignement laissant une place ample à l'enseignement confessionnel. Elle complète la Loi Guizot, qui rendait obligatoire une école de garçons dans toute commune de 500 habitants, en rendant obligatoire également la création d'une école de filles dans toute commune de 800 habitants.

1866

Enseignement primaire

1867

Loi Duruy organisant l'enseignement primaire féminin, encourageant la création de cours pour adultes et ouvrant la voie à la gratuité de l'enseignement. Elle décide que les instituteurs des écoles publiques seront des laïcs et impose l'ouverture d'une école de filles dans les communes de plus de cinq cents habitants

ð  création des premiers lycées pour filles

1875

Enseignement supérieur

1879

Loi Paul Bert sur les écoles normales de garçons et de filles (obligation aux départements d'avoir l'une et l'autre)

ð  Paul Bert a été avec Jules Ferry le père fondateur de l'école gratuite, laïque et obligatoire (loi de 1879 imposant la création d'au moins une École normale de garçons mais aussi de filles par département). Il s'attacha spécialement à la scolarisation des enfants et des jeunes filles, et rédigea pour ces lectorats un certain nombre d'ouvrages d'enseignement scientifique d'une grande valeur pédagogique, mais dans lesquels il exprimait – et par lesquels furent diffusées – ses idées concernant la supériorité de la "race blanche"

1880

Loi Camille Sée portant création de collèges et de lycées de jeunes filles

1881

GRATUITE ABSOLUE DE l'ENSEIGNEMENT PRIMAIRE

1881

Neutralité religieuse dans enseignement secondaire

1882

Neutralité religieuse dans enseignement primaire elle prévoit une instruction morale et civique, la suppression du catéchisme et la laïcisation du contenu des manuels.

1886

Laïcité du personnel enseignant (loi GOBELET)

1886

Loi : interdit aux départements de subventionner les écoles primaires privées.

1887

les salles d'asile deviennent des maternelles

1901

Interdiction d'enseigner aux membres des congrégations religieuses non autorisées

1905

La loi de Séparation de l'Eglise et de l'Etat

1919

Enseignement technique

1919

Loi ASTIER créant des établissements spécialisés pour les 14/18 ans dans l'enseignement technique

1930

Loi de finances : Gratuité CLASSE SIXIEME

1931

Loi de finances : Gratuité CLASSE CINQUIEME

1932

Loi de finances : Gratuité CLASSE QUATRIEME

1933

Instauration d'un examen d'entrée en sixième.

1934

Circulaire sur la Propagande Politique

1934

Propagande politique : distribution de tracts

1936

Scolarité prolongée jusqu'à 14 ans

 

1936

Obligation scolaire pour tous les enfants français et étrangers âgés de 6 à 14 ans révolus

1936

loi du 28 mars 1882 modifiée par la loi du 11 août 1936 prévoit pour tous les enfants qui reçoivent l'instruction dans leur famille, l'acquisition de notions élémentaires de lecture, d'écriture et de calcul.

1943

L'enseignement agricole devient gratuit

1944

création de la commission Langevin Wallon. Remettra son rapport le 19/06/1947

1945

Ordonnance rétablissant la gratuité remise en cause par régime de vichy

1945

ordonnance créant une école primaire unique

1948

Déclaration universelle des Droits de l'Homme (Nations Unies)

1951

Loi Marie permet aux élèves enseignement secondaire privé de bénéficier de bourses d'état

1959

Ordonnance prolongeant l'obligation scolaire jusqu'à 16 ans :
loi BERTHOIN

1959

Loi sur les rapports entre Etat et enseignement privé : l'enseignement est donné sans distinction d'origines, de croyances, d'opinions, et dans le respect total de la liberté de conscience.

1959

Rapport entre Etat et établissements d'enseignement privé

1960

Décret : Enseignement religieux et aumôneries dans l'enseignement public

1963

Réforme Bouchet

1970

Décret de création du corps des CE et CPE

1975

loi Haby instaurant le collège unique

1978

Loi autorisant l'accès aux documents administratifs de caractère non nominatif,

1981

Circulaire création ZEP

1981

Circulaire création ZEP

1983

Loi sur la décentralisation : Régions et Départements se voient confiés la responsabilité des lycées et collèges

1989

La célèbre : Loi d'orientation de 1989

1990

Décret d'application du conseil des délégués des élèves crée par loi orientation 1989

1991

Décret ouvre aux lycéens des droits collectifs auxquels vient s'intégrer la liberté d'expression individuelle. Que les élèves soient mineurs ou non.

1993

Réforme du droit de nationalité

1993

Institue un nouveau droit : celui des jeunes de disposer d'une formation professionnelle leur permettant de s'insérer sur le marché du travail Avant qu'ils ne quittent l'école

1993

Une Réforme de la loi Falloux

1994

Le nouveau contrat pour l'école de François Bayrou présente une refonte d'ensemble mais progressive et négociée du système éducatif,

1994

décret d'application de la loi (réforme nationalité) : tous les élèves doivent connaître les dispositions en matière d'acquisition de la nationalité française.

 

Contrairement à la croyance populaire qui voudrait que Charlemagne ait inventé l’école, dès la plus haute antiquité, il y a eu des écoles publiques annexées aux sanctuaires religieux, mais c’est lui qui a donné à l’école toute son importance en mettant ensemble les enfants des nobles et les enfants des pauvres destinés à l’étude et à l’église.

L’Eglise, au Moyen Age, joue un rôle primordial, rôle qui va perdurer pendant un millénaire. Elle se trouve toutes les raisons du monde de s’arroger le droit d’instruire la jeunesse .

Après le Concile de Trente (1563) certaines municipalités obligent les religieux à entretenir des petites écoles municipales et publiques subventionnées par les paroisses. Au 18ème siècle, Jean Baptiste de la Salle réussit à développer un important réseau d’écoles primaires chrétiennes. A la veille de la Révolution, les cahiers de doléances ne consacrent qu’une faible attention à l’école et le problème scolaire va préoccuper les Etats Généraux. Chaque assemblée révolutionnaire présente des plans d’éducation nationale.

L’éducation primaire passe sous la responsabilité de l’état : tous les enfants y sont inscrits, même les filles.

Talleyrand demande déjà que l’école accueille gratuitement les enfants de 13 à 16 ans. La laïcité est formulée avec force par Condorcet mais l’Etat n’ose pas imposer l’obligation scolaire, source de difficultés pour les familles pauvres, à cause du manque à gagner. Sous le Consulat et l’Empire, c’est le renouveau des écoles privées et le déclin des écoles publiques. L’instruction religieuse est renforcée et c’est le début d’une guerre scolaire qui va durer deux siècles. A partir de 1828, l’instruction publique est séparée du Ministère des affaires ecclésiastiques. Elle est dirigée par un ministre sécrétaire d’état..

Sous la monarchie de juillet, le ministre Guizot fait voter une loi qui prévoit une école par commune de plus de 500 habitants, mais il encourage toujours l’enseignement par les religieux, n’appelle pas à l’obligation scolaire et renonce au principe de gratuité.

En 1850, d’après la loi Falloux, l’instituteur doit assurer les prières quotidiennes, faire apprendre le catéchisme. Grâce à Victor Duruy, une école de filles est créée dans toutes les communes de plus de 500 habitants mais il se heurte aux puissances catholiques et la priorité demeure à l’éducation religieuse.

Après la guerre de 1870, l’Etat comprend enfin, sous l’impulsion de Jules Ferry, que l’éducation des écoliers lui incombe entièrement. Jules Ferry est né en1832 à St Dié. Avocat, député, il sera 5 fois ministre de l’instruction publique et Premier Ministre. Il transforme l’instruction en éducation : il veut que l’école soit accessible et imposée à tous les enfants et propose les lois fondamentales signées par Jules Grévy, Président de la République et Jules Ferry.

L’école sera « GRATUITE » ( loi du 16 juin 1881 ; par voie de conséquence, elle sera obligatoire ( de 6 à 13 ans). Nul ne peut être heurté dans sa conscience par ce que dira le maître, aussi l’école sera aussi « LAÏQUE » (loi du 28 mars 1882). Cette loi retire aux autorités religieuses le droit de contrôle et l’enseignement religieux sera dispensé en dehors des heures de classe.

Toutes ces réformes se sont faites dans la douleur. L’Eglise réagit et entend s’opposer aux principes de Jules Ferry. Elle s’allie à la droite la plus traditionnelle et les laïcs passent de la neutralité à l’athéisme. C’est la guerre sans pitié, particulièrement âpre dans les régions de l’Est, du Centre et surtout de l’ouest où l’on oppose« l’école de Dieu » à « l’école du diable ». Dans certaines communes des parents inscrivant leurs enfants dans une école publique peuvent être privés de sacrements par le curé de leur paroisse. Les lois de 1904 suppriment l’enseignement confessionnel et en décembre 1905 est officialisée la séparation de l’Eglise et de l’Etat.

Sous l’occupation, les congrégations religieuses retrouvent le droit d’enseigner et les écoles privées sont subventionnées

Le 28 septembre 1951, la loi Barangé accorde bourses et subventions à l’enseignement privé mais la grève de 90% des instituteurs ne rencontre guère d’échos dans le pays. Le 31 décembre 1959, la loi Debré décide des possibilités de contrats entre l’Etat et les établissements privés par la prise en charge de tout ou partie des rémunérations des maîtres. En 1984, le ministre Savary tente de fondre le privé dans le public mais après une manifestation regroupant plus d’un million de personnes, le projet est retiré. Actuellement les seules écoles catholiques représentent la presque totalité de l’enseignement privé surtout implanté dans le Nord et dans l’Ouest. Les programmes sont identiques à ceux des écoles laïques mais leurs méthodes restent souvent beaucoup plus traditionnelles ce qui rassure un certain nombre de parents.

 

Partager cet article
Repost0
9 septembre 2011 5 09 /09 /septembre /2011 18:27

Histoire de … LA CHANSON

 

 

 

1818

 

 

Douce nuit chanté pour la première fois : Joseph Mohr, vicaire du village d'Oberndorff en Autriche, fait jouer pour la première fois le chant de Noël lors de la messe de minuit dans l'église Saint Nicolas. Il avait écrit " O Douce nuit, O Sainte nuit" à Mariapfarr en 1816.

   

 

 

1944

 

Yves Montand sur une scène parisienne : Le chanteur marseillais d'origine italienne Ivo Livi, alias Yves Montand, fait ses premiers pas sur la scène du cabaret l'ABC. Il avait quitté Marseille pour Paris afin d'échapper aux milices qui veulent l'envoyer au STO. Il se produisait à Marseille depuis 1938

   

 

 

1948

 

Columbia sort le 33 tours : Columbia Broadcasting Systems (CBS) lance le disque longue durée (Long Play) ou 33 tours (33 révolutions par minute). Le microsillon qui peut contenir 20 minutes de musique et permet la diffusion du son en stéréophonie, remplace le 78 tours. Pour le concurrencer, la Radio Corporation of America (RCA) met au point son propre format de disque, plus petit : le 45 tours. Les vinyles seront supplantés par les disques compacts (CD) au début des années 80.

   

 

 

 

1949



RCA lance le 45 tours : La maison de disque américaine RCA met en vente un nouveau type de disque en vinyle qui prendra le nom de 45 tours du fait de sa rotation de 45 tours par minute. Grâce à cette invention, qui permet d'écouter 8 minutes de musique sur chaque face, les artistes vont se lancer sur un nouveau marché, la vente de "single".

   

 

 

 

1949



La génèse de "L'hymne à l'amour" d'Edith Piaf : Edith Piaf rencontre le boxeur français Marcel Cerdan, en 1947, à New York. Marcel Cerdan est marié mais leur rencontre est telle qu'ils deviendront amants. Marcel Cerdan meurt le 27 octobre 1949, lors d'un accident d'avion, alors qu'il venait rejoindre Edith à New York. Sa mort anéantira Edith Piaf, qui lui dédiera l'un de ses plus beaux succès "L'Hymne à L'amour".

   

 

 

1952

 

Patachou lance la carrière de Georges Brassens : Georges Brassens décroche une audition dans le cabaret de Patachou. Il lui chante quelques textes dans l'espoir que cette dernière accepte de les interpréter. Patachou lui promet d'en choisir quelques une qui lui correspondent ("Le bricoleur", "La chasse aux papillons") mais incite également l'auteur à les faire vivre sur scène. Il se produit dans son cabaret le lendemain et les jours suivants jusqu'à ce que le public l'écoute et l’ovationne. Il interprète certains de ces futurs succès : "Gare au Gorille" et "La mauvaise réputation". Patachou continue à être la bonne étoile de Georges Brassens. Elle le présente à Jacques Canneti, un des hommes les plus influents de la musique de l'époque. En signant chez Polydor, sa carrière est lancée. Georges Brassens devient auteur-interprète, il sort ses premiers 78 tours et fait sa première scène à Bobino.

   

 

 

1954

 

Charles Trenet fait son retour en France : Après un exil de deux ans sur le continent américain, où il enchaine les concerts et les découvertes artistiques, Charles Trenet fait son retour en France. Le public ne l'a pas oublié. Son titre, "La mer", dont la légende raconte que "Le fou chantant" l'aurait écrite en 20 minutes pendant un voyage en train entre Narbonne et Carcassonne, sort en disque. Il présente à l’Olympia ses nouvelles chansons "Nationale 7" et "Moi j’aime le Music hall". Malgré une traversée du désert lors des années Yé-Yé, Charles Trenet réussit à créer l'événement en 1968 pour ses 30 ans de carrière sur la scène de Bobino.

   

 

 

1954

 

Les premiers succès de Charles Aznavour : Avant de débuter une carrière solo prometteuse, Charles Aznavour est surtout un artiste de l'ombre qui écrit pour les autres. Parmi les interprètes de ses chansons, on retrouve des grandes figures de la chanson française telles Eddie Constantine, Juliette Gréco et Edith Piaf. En 1954, Aznavour connaît enfin son premier succès avec "Sur ma vie" qu'il chante à l'Olympia. Mais c'est en 1960 avec le titre "Je m'voyais déja", qu'il interprète pour la première fois à l'Alhambra, que la carrière d'artiste de Charles Aznavour est lancée. Dans ce texte, il y dévoile ses rêves d'artiste. Les succès s'enchaînent et ne démentent pas son talent. Il chante "La Bohéme" (1963) et la "Mamma" (1966) et donne une série de représentations exceptionnelles à New York dans la célèbre salle de concert du "Carnegie Hall". La presse New Yorkaise le consacre "l'événement vocal le plus important des temps nouveaux". Un artiste est né.

   

 

 

 

1954



Consécration à l'Olympia pour Brassens : Le chanteur français triomphe dans le prestigieux music-hall parisien. La même année il sortira un recueil de textes: "La mauvaise réputation". Brassens, reconnu comme chansonnier, deviendra dans le coeur du public un poète, amoureux de la langue française.

   

 

 

 

1957



Premier succès pour Jacques Brel : En mai 1956, Jacques Brel enregistre le titre "Quand on a que l'amour" chez Philips. Ce titre figure sur le second 33 tours de l'artiste. C'est le premier grand succès du chanteur belge. Le 33 tours sera récompensé par le Grand Prix Charles Cros, en juin 1957. Une seconde version du titre "Quand on a que l'amour" avec une nouvelle orchestration est enregistrée à la suite de cette récompense.

   

 

 

 

1957



Dalida reçoit un disque d’or pour Bambino : Le premier titre de Dalida s’intitule "Madonna". Elle devra attendre son troisième 45 tours pour obtenir les faveurs du public. Matraqué pendant des mois sur Europe 1, Bambino est le premier disque d’or de la chanson française. Il récompense l’artiste pour 300 000 exemplaires vendus.
 

   

 

 

1960

 

Léo Ferré entre dans l'écurie Barclay : Léo Ferré signe un contrat avec Eddy Barclay. Il y signe ses titres les plus connus : "Joli Mome", "Paname", "C'est extra", "Avec le temps".

   

 

 

1963

 

Mort d'Edith Piaf : La reine de la chanson française s'éteint à Cannes le même jour que son ami Jean Cocteau. Surnommée la "môme Piaf" à ses débuts, Giovanna Gassion est rapidement devenue une star de la chanson dans le Paris populaire de l'avant-guerre. En 1940, Cocteau écrit une pièce pour elle et son compagnon Paul Meurisse "Le bel indifférent". Cette oeuvre révèlera aussi au public la force de Piaf et ses immenses qualités de comédienne. Elle écrira "L'hymne à l'amour" pour l'homme le plus important de sa vie, le boxeur français Marcel Cerdan, décédé dans un accident d'avion en 1949. L'alcool, la drogue et différents accidents de voiture ont gravement altéré sa santé à partir des années 50. Elle subit plusieurs cures de désintoxication sans cesser de travailler. Piaf composera 80 des chansons de son répertoire. Elle tombe dans le coma en avril 1963, quelques mois après avoir épousé le chanteur grec Theo Sarapo, son dernier amour.
 

   

 

 

1965

 

France Gall remporte l'Eurovision : La jeune chanteuse française, qui concoure pour le Luxembourg, gagne le Grand Prix Eurovision de la chanson. 150 millions de téléspectateurs découvrent en direct de Naples le titre gagnant écrit par Serge Gainsbourg: "Poupée de cire, poupée de son". La chanson connaîtra un très grand succès en France et au Benelux.

   

 

 

1965

 

Première télé pour Mireille Mathieu : A 19 ans, la jeune chanteuse provençale Mireille Mathieu chante pour la première fois à la télévision dans l'émission "Télé Dimanche", présentée par Roger Lanzac et Raymond Marcillac. Repérée lors de la finale d'un radio-crochet à Avignon en 1964, elle est invitée devant les caméras du très populaire programme télé. Le succès est immédiat, les Français sont séduits par cette jeune femme qui leur rappelle tant Edith Piaf. Son passage à la télévision sera pour elle le point de départ d'une carrière internationale.

   

 

 

1968

 

Maurice Chevalier fait ses adieux à la scène : A 80 ans, le plus international des chanteurs français fait ses adieux définitifs à la scène au théâtre des Champs-Elysées, après plus de 50 ans de carrière. Maurice Chevalier s'éteindra 4 ans plus tard, le 1er janvier 1972.

   

 

 

1969

 

Georges Moustaki chante "Le métèque" : Georges Moustaki est un compositeur parolier qui écrit pour de grands noms de la chanson française des années 60. Barbara, Piaf, Montand et Reggiani ont chanté ses compositions. C'est par un heureux hasard qu'il devient l'interprète du "Métèque". En 1966, il fait la rencontre de Serge Reggiani. L'acteur poursuit le désir de devenir chanteur. Il trouve en Georges Moustaki son auteur compositeur fétiche. Reggiani connaît plusieurs succès dont "Sarah", "Ma liberté", "Ma solitude". Pourtant, il refuse un jour un texte: il s'agit du "métèque", balade d'un vagabond qui fait le point sur sa vie et se plaît à rêver d'un avenir empli d'amour. C'est finalement Georges Moustaki qui la chantera. C'est le premier 45 tours du chanteur. Dès la sortie du titre, les presses de sa maison de disque, Polydor, tournent à 5000 pressages par jour. "Le métèque" est également nommé par le Prix de l'Académie Charles Cros. Le titre est un succès qui lance véritablement la carrière d'interprète de Georges Moustaki.

   

 

 

1969

 

Brel, Brassens et Ferré pour un entretien historique : Sur une proposition du magazine "Rock'n Folk" et en collaboration avec RTL, une interview exceptionnelle est organisée dans un petit appartement de la rue Saint-Placide à Paris qui réuni Georges Brassens, Jacques Brel et Léo Ferré. Autour d'une table ronde, les trois "monstres sacrés" de la chanson française échangeront leurs opinions sur le monde et la musique. La rencontre organisée par le journaliste de "Rock'n Folk", François-René Christiani, sera immortalisée par une photographie noir et blanc de Jean-Pierre Leloir.
 

   

 

 

1970

 

Sorti de l'album "L'aigle noir' interprété par Barbara : Le titre "L'aigle noir" est présent sur l'album éponyme. A l'origine, Barbara souhaite que ce titre reste intime sur l'album mais son manager en décide autrement. "L'aigle noir" est l'un des plus grands succès de Barbara. Cette chanson a longtemps été jugée creuse jusqu'à ce que Barbara révèle dans ses mémoires, publiées en 1998, que "L'aigle noir" est la métaphore de l'inceste qu'elle subit pendant l'enfance.

   

 

 

1974

 

Dalida chante "Gigi l'amoroso" : Sur la scène de l'Olympia à Paris, Dalida présente à la fin de son concert une nouvelle chanson qui dure 7 minutes 30 : "Gigi l'amoroso". Le titre deviendra le plus grand succès de la chanteuse. Il parviendra en tête des hit-parades dans 12 pays.

 

1978

 

Premier succès de Daniel Balavoine : Remarqué par la maison de disque Barclay en tant que choriste de Patrick Juvet, Daniel Balavoine connaît son premier succès avec « le Chanteur ». Passé jusqu’ici inaperçu, l'artiste commence une carrière qui sera courte mais ponctuée par de nombreux succès.

   

 

1978

 

Mort de Claude François : A 39 ans, le chanteur Claude François meurt électrocuté alors qu'il prenait un bain dans son appartement du boulevard Exelmans à Paris. Les fans sont sous le choc et les "Clodettes", orphelines. .

   

 

 

1978



Mort de Jacques Brel : Le chanteur et compositeur belge s'éteint à l'hôpital de Bobigny. Lassé par les tournées et les concerts, il s'était retiré de la chanson depuis 1966. Devenu acteur et réalisateur, il choisi en 1976 de s'installer aux îles Marquises, avec sa famille. Il ne rentre que très rarement en France et en Belgique. Mais au mois de juillet il est ramené d'urgence et hospitalisé suite à la découverte d'un cancer. A sa mort son corps sera ramené aux Marquises (le 12 octobre). Il est enterré sur son île d'Hiva-Oa près de la tombe du peintre Gauguin.

   

 

 

1978



Dalida chante à New-York : La diva égyptienne, qui n'a toujours pas remporté de succès aux Etats-Unis, est invitée à se produire à New-York. Elle monte sur la scène du Carnegie Hall et chante pour la première fois "Lambeth Walk" qui rappelle au public américain une vieille chanson des années 20. L'Amérique est conquise. Dalida triomphe.

   

 

1979

 

Première représentation de Starmania au Palais des Congrès : Le célèbre opéra-rock Starmania est joué pour la première fois au Palais des Congrès à Paris. Les interprètes, dont Daniel Balavoine et France Gall, assurent en partie le succès de cette comédie écrite par Plamandon et composée par Berger.

   
   
   
   
   

 

 

1981



Décès de Georges Brassens : Durant toute sa vie, Georges Brassens souffre d’une maladie des reins qui le fait particulièrement souffrir et le contraint parfois à quitter la scène. Il venait juste de fêter ses 60 ans. Georges Brassens est l'auteur de nombreux textes qui font la fierté de la chanson française : "L’Auvergnat", "Les Copains d’Abord", "Le Gorille". Poète, écrivain, auteur, compositeur, il inspire encore la scène française d’aujourd’hui. En 2001, un album hommage, "Les oiseaux de passage" est édité. Noir Désir, Miossec, Les Têtes Raides ou encore Damien Saez réinterprètent à leur façon les plus grands morceaux de ce grand conteur.
 

   

 

1984

 

A 16 ans, Céline Dion chante pour le Pape



   

 

1985

 

Enregistrement de "We Are The World" : Dans le studio d'A&M à Hollywood, 45 chanteurs américains se réunissent pour enregistrer une chanson au profit des populations africaines décimées par la famine. Le producteur Quincy Jones charge Michael Jackson et Lionel Ritchie de composer les paroles. "We are the world" sera enregistrée dans la nuit alors que les artistes étaient tous réunis en Californie pour assister à la cérémonie des "American Music Awards". Mis en vente au début du mois de mars, l'album sera vendu à plus de 7 millions d'exemplaires.

   

 

1985



Concert pour l'Ethiopie à la Courneuve : A l’occasion d’un concert organisé à des fins humanitaires pour l’Ethiopie par Chanteur Sans Frontières, Daniel Balavoine et Jean-Jacques Goldman interprètent en duo le titre « Je marche seul ».

   

 

 

1987



Décès de Dalida : En vendant plus de 120 millions de disques à travers le monde, la carrière de Dalida a été couronnée de succès pendant plus de 30 ans. Cependant, la vie sentimentale de la chanteuse et le suicide de plusieurs de ses amants la laisse dans un état de détresse immense. La diva égyptienne, ne supportant plus la solitude, met fin à ses jours dans la nuit du 2 au 3 mai 1987, dans sa maison de Montmartre. Elle laisse pour seule explication à ce geste un mot à son entourage "La vie m’est insupportable. Pardonnez-moi.".

   

 

1991

 

Mort de Serge Gainsbourg : En fin d'après-midi, Lucien Ginzburg, alias Serge Gainsbourg, est victime d'une crise cardiaque à son domicile parisien rue de Verneuil. Personnage cynique et souvent décrié pour ses propos provocateurs "L'Homme à la tête de chou" comme il se qualifiait lui-même considérait la musique comme un art mineur. La grande frustration de sa vie sera de n'avoir jamais été un grand peintre. Compositeur pour lui mais aussi pour les autres (Adjani, Bardot, Birkin, Gall ou Gréco) il laisse à sa mort un répertoire d'une richesse incroyable. Lors de son enterrement au cimetière Montparnasse, Catherine Deneuve lira les paroles de la chanson "Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve".

   

 

1997

 

Mort de Barbara : Monique Serf, connue sous le nom de Barbara, est victime d’une infection respiratoire foudroyante. Sa mort intervient juste après la sortie de « Femme Piano », regroupant ses plus belles chansons. Chanteuse et auteur compositeur, ses titres « Ma plus belle histoire d’amour » et « l’Aigle noir » l’avaient rendue populaire malgré son image jugée sinistre et sophistiquée. Elle a également joué dans "Franz", film de Jacques Brel, et dansé pour Maurice Béjart.

   

 

2001

 

Décès de Charles Trenet : Durant les deux dernières années de sa vie, Charles Trénet, épuisé par une première attaque cardio-vasculaire se retire de la vie publique. Il décède le 19 février. Les cendres du chanteur reposent à Narbonne, sa ville natale, dans le caveau familial. L'artiste laisse derrière lui un répertoire de plus de 1000 chansons dont les plus célèbres, "Y'a de la joie", "Douce France", "Je chante", "Boum" ou "La mer", ont marqué le répertoire de la Chanson Française.

   

 

 

2004



Les 80 ans du grand Charles : Du 16 avril au 24 mai 2004, Charles Aznavour s'installe pendant plus d'un mois au au Palais des Congrès pour fêter ses 80 ans. Il est entouré de plusieurs dizaines d’artistes de la jeune et de l'ancienne génération de la chanson française. L'événement est retransmis à la télévision, le 8 mai 2004, sur une grande chaîne nationale. Un album et un DVD de la soirée paraissent quelques temps plus tard.

   

2006

 

Mort de James Brown : Le chanteur et musicien américain James Brown décède à l’âge de 73 ans, au terme d’une carrière riche et particulièrement marquante. D’abord porté sur la soul et le Rhythm and blues, il a bouleversé le monde de la musique en créant le funk. Son influence s’est portée sur de nombreux artistes, tels que Michael Jackson ou Prince.

 

Partager cet article
Repost0
9 septembre 2011 5 09 /09 /septembre /2011 18:25

Histoire de … LA BANDE DESSINEE

 

 

1897

 

Publication d'une des premières BD : Le "New York Journal" publie la bande dessinée de l'américain d'origine allemande Rudolph Dirks. "The Katzenjammers Kids" est l'histoire de deux chenapans, Hans et Fritz, et de leur mère, Mama Katzenjammer. Traduite en français sous le nom de "Pim, Pam, Poum", "The Katzenjammers Kids" est considéré comme l'un des plus anciens feuilletons publiés sous forme de bande dessinée.

   

 

 

 

1908



Premières tribulations des Pieds Nickelés : Croquignol, Filochard et Ribouldingue vivent leurs premières aventures dans le journal L’Epatant. Créés par Louis Forton, les Pieds Nickelés sont de petits escrocs quelque peu portés sur la boisson qui doivent faire avec la police pour finalement perdre leur magot. Cette malchance est la concession nécessaire aux lois de protection de la jeunesse, les trois arnaqueurs répondant plutôt mal aux canons moralistes de l’époque. Toutefois, ceux-ci prendront une dimension patriotique lors de la Première Guerre mondiale, où ils bernent l’ennemi sur ses lignes arrières.

   

 

 

1926

 

Publication de "Winnie l'ourson" en bande dessinée : L'écrivain britannique Alan Alexander Milne publie pour la première fois les histoires de Winnie l'ourson, sous le nom original "Winnie The Pooh". A la mort de Milne, son épouse cèdera les droits à Walt Disney. Winnie l'ourson fera sa première apparition au cinéma en 1966 sous les traits de Disney.

   

 

 

1929

 

Premières aventures de Tintin : L'illustrateur Georges Rémi alias Hergé, publie dans le supplément du quotidien bruxellois "Le vingtième siècle", sa nouvelle bande dessinée: "Tintin au pays des soviets".
 

   

 

 

1930

 

Première apparition de "Quick et Flupke" : Georges Rémy, alias Hergé, publie pour la première fois les aventures de "Quick et Flupke" dans le journal belge "le Petit vingtième", tout comme il l'avait fait pour "Tintin" un an auparavant. Les deux garnements bruxellois resteront pourtant dans l'ombre écrasante du jeune reporter.

   

 

 

1934

 

Première parution du journal de Mickey : Grâce à l’initiative de Paul Winkler, le magazine hebdomadaire Le Journal de Mickey voit le jour avec pour principal héros… Mickey Mouse.

   

 

 

1938

 

Naissance du Journal de Spirou : Créé sur l’initiative de l’éditeur Jean Dupuis, le Journal de Spirou paraît pour la première fois, en même temps que le personnage du même nom créé par Rob-Vel. Spirou signifie « écureuil » en wallon, référence que l’on retrouve par la présence de Spip au côté du célèbre groom. Contrairement à de nombreux magasines consacrés à la bande dessinée, l’hebdomadaire est publié sans interruption depuis cette date tandis que des albums de Spirou sont toujours publiés.

   

 

 

1938

 

La naissance de Superman : Les premières aventures de Superman apparaissent dans le magazine Action Comics. Le personnage de Superman, tour à tour journaliste timide et extraterrestre aux pouvoirs surnaturels, est né de l'imagination de deux copains passionnés de science-fiction, Jerry Siegel et Joe Shuster. Au début, le super-héros ne vole pas dans les airs, il peut juste effectuer des sauts d'environ un kilomètre et demi. Le succès de Superman deviendra mondial à partir de 1978 grâce au film de Richard Donner, avec Christopher Reeves dans le rôle-titre.

   

 

 

1939

 

Première parution de Marvel Comics : C’est sous le nom de Timely Comics que naît l’éditeur américain Marvel Comics. Le succès de Superman l’année précédente a fait exploser le nombre d’éditeurs de bandes dessinées, jusqu’ici confidentiel. Mais Marvel est un des seuls à véritablement tirer son épingle du jeu. Son héros phare est alors Captain America.

   

 

 

1945

 

Pif illustre l'Humanité : Créé par le réfugié espagnol José Cabrero Arnal, Pif fait sa première apparition dans l’Humanité, en noir et blanc, entouré de Tata, Tonton et Doudou mais pas encore d’Hercule. Rejoint deux ans plus tard par son ami au pansement, il trouvera sa couleur jaune en 1952 dans la revue spécialisée Vaillant avant d'avoir un magazine à son effigie, Pif Gadget.
 

   

 

 

1949

 

L'homme qui tire plus vite que son ombre dégaine pour la première fois : Deux ans après sa naissance, Lucky Luke vit sa première aventure sous forme d’un album dans « La mine d’or de Dick Digger ».

   

 

 

 

1950



Naissance de la bande dessinée "Peanuts" : Les personnages de Charles Schultz paraissent pour la première fois dans sept quotidiens américains. On y retrouve d'abord Charlie Brown, Peppermint Patty et Shermy. Le chien Snoopy fera son apparition le 4 octobre. Le succès sera tel que beaucoup de lecteurs appelleront dès lors la bande dessinée "Snoopy" et non plus "The Peanuts".

   

 

1957

 

Première parution de "Gaston Lagaffe"   

   

 

 

1958

 

Johan et Pirlouit rencontrent les Schtroumpfs (Peyo)




   

 

 

1959

 

Premier numéro de "Pilote" : Goscinny, Charlier et Uderzo lancent le magazine Pilote. Le premier numéro de cet « irrégulomadaire » (c’est-à-dire à la fréquence de parution irrégulière) consacré à la bande dessinée est vendu à 300 000 exemplaires. "Pilote" donnera naissance à des personnages de B.D promis à une grande carrière : Tanguy Laverdure, Barbe-Rouge et Astérix le Gaulois ! De nombreux jeunes dessinateurs talentueux, tels Gotlib, Reiser, Cabu et Bretécher, participeront au magazine et se feront connaître du grand public.

   

 

 

1960

 

Premier numéro de la revue "Hara-Kiri" : Un nouveau magazine de bande dessinée réservé aux adultes apparaît dans les kiosques français. Mais dès le mois de septembre les premiers numéros d'Hara-Kiri avaient déjà été vendus uniquement par colportage. Volontairement provocateurs, les rédacteurs d' "Hara-Kiri" adopteront un sous-titre "journal bête et méchant". On y retrouvera des dessinateurs tels que Wolinski, Cabu ou Reiser.

   

 

 

1962

 

Naissance de Spider Man : Spider Man apparaît pour la première fois dans le quinzième numéro du magazine "Amazing Fantasy" créé par Marvel Comics. L’homme piqué par une araignée radioactive devient justicier après le meurtre de son oncle par un voleur. Il fut créé par Stan Lee et Steve Ditko.

   

 

 

1967

 

Première apparition de Corto Maltese : Le « Petit Maltais », dandy marin de la fin du XIXème siècle, sort du crayon de l’italien Hugo Pratt pour la première fois. Il quittera son pays natal quelques années plus tard pour apparaître dans le magazine Pif Gadget tandis que son premier album sera publié en 1973. Ayant signé la première affiche du Festival d’Angoulême, Pratt recevra lors de la quinzième édition le Prix spécial.

   
   
   

 

 

1974

 

Première édition du festival d'Angoulême : Deux ans après l’exposition « Dix millions d’images », la première édition du Festival de la bande dessiné d’Angoulême ouvre ses portes. Dès sa première édition, le salon organisé par la municipalité reçoit de grands auteurs comme Hugo Pratt et André Franquin.

 

 

1975

 

Première parution de Fluide Glacial :  Bientôt mensuel, Fluide Glacial a adopté des couleurs pour la première fois en 2004 mais reste fidèle à sa volonté de ne pas diffuser de publicité.

   

 

 

1976

 

Le 23ème album d'Astérix est tiré à plus d'1 300 000 exemplaires (Obélix et compagnie)

   

 

 

 

 

1977

 

Les Bidochon débarquent dans Fluide Glacial : Christian Binet publie les premières planches mettant en scène les rondouillards Robert et Raymonde dans la revue Fluide Glacial. Pastiche, et désormais synonyme, du "français moyen" qui porte béret et casquette et râle à tout va, les Bidochon connaîtront un succès immense.

   

 

1977

 

Mort de Goscinny, l'un des pères d'Asterix : René Goscinny meurt d’une crise cardiaque et laisse Astérix orphelin. L’œuvre gauloise qu’il a créée avec Uderzo est son plus grand succès, avec des adaptations et des traductions dans de nombreuses langues. Mais ce scénariste a également participé à Lucky Luke, Iznogoud et écrit Le petit Nicolas. Uderzo prolongera toutefois les aventures d’Astérix et Obélix.

   

 

 

1978

 

Première parution du chat Garfield (Jim Davis)

   
   
   

 

 

1987

 

Bilal récompensé au festival d'Angoulême : Le dessinateur et scénariste Enki Bilal reçoit le prestigieux Grand prix de la ville d’Angoulême. Par sa nature, ce prix récompense non pas un album mais une carrière entière. D’origine yougoslave, Bilal a débuté dans le magazine Pilote avant de publier en 1975 son premier album intitulé "La croisière des oubliés".

   

 

 

1992

 

Premier album de Titeuf : Après des apparitions dans le fanzine suisse "Sauve qui peut", le personnage créé par Zep, Titeuf, se dévoile dans un album intitulé "Dieu, le sexe et les bretelles". Le personnage de 8 ans colonise rapidement les cours de l'école avant d'être un véritable phénomène de société. En effet, dix ans plus tard, "La Loi du préau" se vend à 1,5 million d'exemplaires. L'approche de l'enfance et le langage caractéristique ont révolutionné le genre.

   

 

 

1994

 

Première parution de Lanfeust : Tarquin et Arleston publient leur premier album de « Lanfeust de Troy ». Le forgeron un peu naïf qui donne son nom a cette bande dessiné d’heroic fantasy est doté de pouvoirs extraordinaires qui sont révélés au cours des huits albums de la série. Le monde de Troy verra par la suite naître « Trolls de Troy », « Gnomes de Troy » puis la série « Lanfeust des étoiles ».

   

 

 

2000

 

Pétillon publie l'Enquête corse

   

 

 

2005

 

Wolinsky couronné à Angoulême : Le Grand prix de la ville du Festival d’Angoulême, alors présidé par Zep, est remis à Georges Wolinsky pour faire honneur à l’intégralité de son œuvre. De Hara-Kiri à Charlie Mensuel, le dessinateur s’est consacré avant tout à la presse ou il développe satires et engagement politique.

 

Partager cet article
Repost0
7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 14:06

Jean Ferrat (1930-2010

 

Poète, chanteur engagé, auteur-compositeur.

 

Débuts

Jean Ferrat, de son vrai nom Jean Tenenbaum est né  à Vaucresson, en Seine-et-Oise, de parents commerçants. Durant l’occupation, son père est déporté et meurt à Auschwitz dans le cadre de la Solution finale.  En 1945, il a 15 ans, et est contraint à travailler, puis débute des études de chimie. Intéressé par la musique et le théâtre, il entre dans une troupe de comédiens et fréquente les cabarets, où il commence à gratter de la guitare. Ayant composé quelques chansons, il commence à envisager une carrière de musicien professionnel : devenu guitariste dans un orchestre de jazz, il ne se laisse pas décourager par quelques auditions infructueuses et abandonne la chimie pour tenter sa chance dans le spectacle, sous le nom de Jean Laroche dans les années 1950.

Il est admirateur de l’œuvre d’Aragon. En 1956, il met en musique Les yeux d’Elsa interprétée par André Claveau, ce qui esquisse sa renommée. En 1958, il enregistre son premier 45 tours « Les mercenaires », qui ne remporte pas de succès. En 1961, Il épouse Christine Sèvres, une jeune chanteuse ayant repris ses chansons.

Succès

C'est la rencontre en 1959 de Gérard Meys, qui deviendra son éditeur et son ami, qui relance sa carrière, il signe chez Decca et, l'année suivante, sort son second 45 tours avec la chanson Ma Môme, (A noter : Jean Ferrat apparaît dans le film Vivre sa vie (1962), de Jean-Luc Godard pendant qu’on entend Ma môme) qui est son premier succès et passe sur les radios. En 1966, le succès étant venu pour Ferrat, Vogue rééditera ce 45t sous le label Pop4, label à bon marché destiné à la grande distribution de l'époque, comme Prisunic.

Sa rencontre avec Alain Goraguer, qui signera ses premiers arrangements sous le pseudonyme de Milton Lewis, sera par ailleurs décisive. Ce dernier deviendra ensuite l'arrangeur attitré des chansons de Jean Ferrat.

Son premier 33 tours sort en 1961 et reçoit le prix de la SACEM. Il entame alors une longue carrière, émaillée de difficultés avec la censure. En effet, Jean Ferrat a toujours été un chanteur engagé. Il écrira ses textes ou mettra en musique ceux de ses amis poètes, Henri Gougaud, Georges Coulonges ou Guy Thomas.

En 1962, il fait la connaissance d'Isabelle Aubret. Un véritable coup de foudre amical a lieu entre les deux artistes. Ferrat lui écrit Deux enfants au soleil, un des titres majeurs de la chanteuse, et lui propose la première partie de la tournée qu'il démarre alors. Il compose une chanson sur des paroles écrites par Philippe Pauletto qu'il publie en 1970, et qui sera ensuite interprétée aussi par Isabelle Aubret : Tout ce que j'aime.

Il a aussi composé une chanson sur des paroles de Michelle Senlis pour Jacques Boyer et Jean-Louis Stain au début des années 1960 et qui sera, dans les années 1970, réécrite partiellement et interprétée par Daniel Guichard : Mon vieux.

Jean Ferrat habitait dans la commune d'Antraigues-sur-Volane (près de Vals-les-Bains) en Ardèche, qui lui inspirera d'ailleurs la chanson La Montagne. Il était marié à Christine Sèvres (de son vrai nom : Jacqueline Christine Boissonnet) décédée en 1981 à l'âge de 50 ans. Ils ont chanté en duo la chanson La Matinée.

Jean Ferrat meurt le 13 mars 2010 des suites d'un cancer à l'hôpital d'Aubenas, où il avait été admis quelques jours auparavant.

Engagement politique

Compagnon de route du PCF sans jamais en avoir été membre, il a rapidement pris ses distances avec Moscou. Dans la chanson Camarade (poème de Louis Aragon), il dénonce l'invasion russe de Prague en 1968. Opposé à l'orientation pro-soviétique prise à l'issue du vingt-troisième congrès du Parti communiste en 1979, il fustige dans la chanson Le Bilan, la déclaration de Georges Marchais, secrétaire général du PCF qui avait évoqué en 1979 un bilan globalement positif des régimes dits socialistes. Il apportera néanmoins son soutien à Georges Marchais lors des élections présidentielles de 1981, expliquant quelques années plus tard, dans la chanson Les Cerisiers (1985), les raisons pour lesquelles il était demeuré fidèle à la mouvance communiste.

Il accuse le système commercial qui fait passer les considérations financières avant la chance donnée aux artistes créatifs. Publiant des lettres ouvertes aux différents acteurs de la vie culturelle, présidents de chaînes, ministres, il dénonce une programmation qui selon lui privilégie les chansons « commerciales » aux créatifs.

Il était membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie internationale de la promotion d'une culture de non-violence et de paix.

Partager cet article
Repost0
7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 14:04

The Who

 

Les qui ? Les Who ! Fort heureusement, le groupe de Pete Townshend a apporté bien plus à l'histoire du rock qu'un jeu de mot gonflant et mille fois entendu. Musicalement, il a anticipé, entre le milieu des 60's et le début de la décennie suivante, le passage du rock d'une musique simple et nerveuse calquée sur l'hymne 'My Generation' de 1965 à celle, plus sophistiquée, de l'album 'Who's Next' (1971), proche du hard-rock de Led Zeppelin, les sons électroniques en plus. Avec 'Tommy' en 1969 et 'Quadrophenia' quatre ans plus tard, Townshend a même inventé le concept-album dont le principe, souvent décliné dans les 70's, donnera au rock certaines de ses plus grandes horreurs, pour quelques chefs-d' œuvre. Mais la qualité artistique d'un groupe ne suffit pas à en faire une institution ; il lui faut un message. Celui des Who se résume à une phrase : 'I hope I die before I get old'. Tirée de 'My Generation', celle-ci reste le slogan rock ultime, une réplique que James Dean aurait pu prononcer. Enfin, pour laisser une trace dans les mémoires, il faut une image forte. Celle de Townshend explosant sa guitare sur scène appartient à la mythologie populaire. Le comportement du batteur Keith Moon, authentique tête brûlée, mort d'overdose en 1978, aura lui aussi contribué à créer une 'attitude' rock. Tant de superbe fait largement oublier la survie pathétique de Townshend et du chanteur Roger Daltrey qui, malgré le décès du bassiste John Entwistle en 2002, sortent encore des disques sous le nom Who.

 

 

·         Roger Daltrey (né Roger Harry Daltrey à Londres, le 1er mars 1944) : chant, harmonica, tambourin et autres percussions ; membre depuis 1964 ;

 

·         Pete Townshend (né Peter Dennis Blandford Townshend à Londres, le 19 mai 1945) : auteur-compositeur, guitare rythmique et solo, chant, piano, claviers ; membre depuis 1964 ; c'est le membre du groupe qui effectue le plus d'excentricités en scène ;

 

·         John Entwistle (né John Alec Entwistle à Londres, le 9 octobre 1944, et mort à Las Vegas, le 27 juin 2002) : basse, cuivres, chant, auteur-compositeur occasionnel, claviers ; membre de 1964 à 2002 ; son jeu est aussi flegmatique que celui de Townshend est mouvementé ;

 

·         Keith Moon (né Keith John Moon à Londres, le 23 août 1946, et mort à Londres, le 7 septembre 1978) : batterie, percussions, chanteur occasionnel ; membre de 1964 à 1978.

 

Singles :

 

I can’t explain (1965)

Anyway, anyhow, anywhere (1965)

My generation (1965)

Substitute (1966)

A legal Matter (1966)

The kids are alright (1966)

I’m a boy (1966)

Happy Jack (1966)

Pictures of Lily (1967)

I can see for miles (1967)

Magic Bus (1968)

Pinball Wizard (1969)

I’m free (1969)

The seeker (1970)

Partager cet article
Repost0
7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 14:04

The Sex Pistols

 

The Sex Pistols n’aura vécu que trois ans (de 1975 à 1978), pourtant ce groupe a marqué au fer rouge par son esprit de rébellion permanente et sa musique rageuse brute de décoffrage l’histoire du rock & roll et a considérablement influencé ses contemporains. Il y a eu un avant et un après Sex Pistols. A la naissance du groupe, le rock était bien sage, les guitares ne détonaient pas trop dans l’Angleterre conservatrice des années 70.
C’est sous l’impulsion de Malcolm Mclaren, tenancier d’un magasin de prêt-à-porter très au courant des nouvelles tendances du rock que les Pistols se créent en 1975. Mac Laren est en effet à l’origine de la rencontre entre les quatre fondateurs déjantés du groupe : Steve Jones (guitariste), Paul Cook (batteur), Glen Matlock (bassiste) et le chanteur John Joseph Lydon (le futur Johnny Rotten). Leur look et leur nom, c’est aussi lui du coup il devient leur manager. Très vite le groupe se fait connaître sur scène. Johnny Rotten (surnom provenant de l’état pitoyable de ces dents), qui s’est d’ores et déjà imposé en leader, et sa bande d’excités se forgent une réputation avec leur rock survolté qui sème le chaos partout où ils se produisent.
La maison de disque EMI se dit qu’il y a quelque chose à faire avec cette formation au son minimaliste, brouillon mais carrément novateur. Le premier single du groupe, « Anarchy in the UK » sort en novembre 1976. Insultes, provocation et slogans à la « No Future », les Pistols dérangent. Lors de la tournée qui suit, certains de leurs concerts sont annulés à cause de la censure, omniprésente. Mais un noyau de fans commence à se constituer. A force de scandales, EMI finit par virer le groupe. Il en faut plus pour arrêter les Sex Pistols qui, armés d’un nouveau bassiste en la personne du charismatique Sid Vicious, remplaçant de Glen Matlock, passent par le label A&M avant d’atterrir chez Virgin qui accepte de sortir le très controversé single « God save the Queen ».
Les Pistols montrent qu’ils n’ont peur de rien et vont jusqu’au bout de la provocation en affublant la pauvre Elizabeth deuxième du nom d’une épingle à nourrice dans le nez sur la pochette du disque. Les quatre énergumènes iront jusqu’à lui asséner directement les quelques amabilités de « God save the Queen » depuis un bateau ancré au milieu de la Tamise, pendant qu’elle fête gentiment son jubilé. Un coup médiatique qui ne fera qu’augmenter leur notoriété. Les passions se déchaînent véritablement autour de la formation de Johnny Rotten, maintenant inarrétable. Détestés par l’opinion bien pensante, les Sex Pistols sont adulés par une partie de la jeunesse.
Après les deux singles « Pretty Vacant » et « Holidays In The Sun » sort ce qui restera leur premier et unique album : « Never Mind The Bollocks, Here's The Sex Pistols » en octobre 1977. Bien que certains disquaires un brin conservateur refusent de le mettre en rayon, c’est un carton. Le disque atteint le sommet des hits parade, au grand dam de sa majesté bien sûr. Une tournée suivra en 1978, avec notamment un passage par les Etats-Unis. Mais celle-ci s’arrête prématurément, plus rien ne va au sein du groupe. Johnny Rotten décide de claquer la porte et part fonder dans son coin Public Image Limited. En bon manager, Malcolm Mclaren tentera vainement de convaincre les trois membres restant de continuer. Rien n’y fera, les Sex Pistols s’arrêtent.

Partager cet article
Repost0
7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 14:03

The Rolling Stones

 

Mick Jagger (chant), Keith Richards (guitare), Brian Jones (guitare), Bill Wyman (basse) et Charlie Watts (batterie) forment le groupe au début des années 60. Le premier album éponyme des Rolling Stones sort en 1964. Le groupe se classe numéro 1 des charts avec le single "It's All Over Now". Le titre "Satisfaction" les propulse au rang de superstars.

Ils provoquent alors une hystérie collective chez les fans. Sur scène, le groupe adopte un comportement de rébellion incarnée à la perfection par Mick Jagger. Cheveux sales, attitude désobligeante; extravagant et narcissique, Jagger devient un symbole sexuel d’un nouveau genre, qui choque. Les Stones alignent ensuite nombre de succès, devenus aujourd'hui des classiques. Ainsi, en 1966, sort Aftermath. Suivra notamment, en 1968 Beggar's Banquet. L'année 1969 marquera, quant à elle, la mort de Brian Jones, remplacé par le guitariste Mick Taylor. Ce dernier participe notamment à l'enregistrement de Let it Bleed en 1969, Sticky Fingers en 1971 avec le titre mythique Brown Sugar, et Exile on Main Street en 1972. Mick Taylor, lassé par la routine, quitte le groupe en 1975. Il est remplacé par Ronnie Wood.

L'album Steel Wheels (1989) se classe numéro 1 partout dans le monde. Bill Wyman quitte le groupe en 1991 et est remplacé par Darryl Jones. Les Rolling Stones signent Voodoo Lounge en 1994 puis Bridges to Babylon en 1997. En 2002, le groupe fête ses 40 ans de carrière et enchaînent avec le "Licks World Tour", qu'ils jouent devant plus de 2 millions de spectateurs aux quatre coins de la planète, soit la tournée la plus lucrative de tous les temps. En 2004 sort le double album "Live Licks" qui permet de revivre les meilleurs moments de cette tournée. Ce coffret de deux CDs se divise en deux parties : les grands classiques du groupe et 11 titres moins célèbres qui n’ont jamais été enregistrés en live. Débutée aux Etats-Unis, la tournée "A Bigger Bang", (sortie de l'album le 6 septembre 2005), passe par l'Europe pendant l'été 2006 : 2 concerts en France à Saint Denis et Nice.

En mai 2010 paraît une version remastérisée d'Exile on Main Street avec un documentaire sur la genèse de l'album.

Partager cet article
Repost0
7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 14:03

Queen

 

Queen est le groupe britannique, formé par Freddy Mercury (chants et claviers), Brian May (guitare), Roger Taylor (batterie, percussions) et John Deacon (basse) a la fin des années 60. Issu d’un autre groupe, Smile qui comprenait déjà Roger Taylor et Bryan May, Queen est la formation anglaise ayant connu le plus de succès ces trois dernières décennies.

Le groupe est devenu populaire dès le milieu des années 70, avec un style particulier où le rock se mélange et se sert de nombreux styles musicaux pour donner un son véritablement unique. A leur début, peu de gens ont cru en leur succès. La notoriété n’arrivera qu’après leur quatrième et meilleur album, A night at the Opéra, et le magnifique Bohemian Rhapsody.

Par la suite, Queen connaît un succès mondial et enchaînent les disques (Jazz, News of the World ou The Game), les tubes (We will rock you, We are the Champions ou Another one bites the Dust) et les tournées traversant tous les continents.

Mais ce succès s’arrête brutalement à la mort du chanteur Freddy Mercury, le 24 novembre 1991, malheureusement contaminé par le virus du sida qui à l’époque fait des ravages dans les milieux homosexuels.

Queen reste considéré aujourd'hui comme l'un des groupes ayant le plus apporté au cours de leur "règne" à la musique rock

 

Partager cet article
Repost0