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Besançon
– Commune de l'est de la France, de la région de Franche-Comté, située sur le Doubs.
– Centre historique (quartier de la Boucle installé à l’intérieur du méandre du Doubs + quartier de Battant, première excroissance historique sur l’autre rive) = site exclusif de développement de la ville jusqu’à la Révolution industrielle.
– Fait partie de la Métropole Rhin-Rhône (2004) avec Dijon, Mulhouse, Belfort, Montbéliard et Bâle.
– Siège d'académie et de province ecclésiastique
– Longtemps capitale fr de l'horlogerie
– Ses habitants sont les Bisontins et les Bisontines.
– Rôle important dès l’époque gallo-romaine sous le nom de Vesontio. Tour à tour place fortemilitaire, cité de garnison, centre politique et capitale religieuse.
– En 2010, la commune de Besançon a été récompensée par le label « Ville Internet @@@@@ ».
– Proclamée première ville verte de France.
– Label Ville d’Art et d’Histoire depuis 1986
– Figure sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2008 au sein du Réseau des sites majeurs de Vauban créé en 2005
Transport : située sur la route de Rome (voie romaine reliant Rome à la Mer du Nord, appelée Via Francigena à partir du MA et passant par Calais, Reims, Lausanne et Aoste.
Architecture : la majorité des bâtiments sont construits en pierre de Chailluz (pierre calcaire extraite de carrières proches de Besançon)
-> pierre imposée en 1569 pour éviter incendies
Projets d'aménagement :
– Le projet de restructuration de l'îlot Pasteur (quartier de la Boucle), adopté en 2004 et devant être en 2014 (=créer un ensemble immobilier + réaménager la place Pasteur)
– L'usine Rhodia vouée à devenir un "campus culturel"(= construction SMAC (salle de musiques actuelles) pour 2010 + Cité des Arts et de la Culture (intégrant le nouveau conservatoire et le Fonds Régional d'Art Contemporain) dessinée par l'architecte japonais Kengo Kuma.
– En 2008, la mise en place d'un Transport en commun en site propre (TCSP) est adoptée, se matérialisant sous la forme d'un tramway pour une mise en service à l'horizon 2014.
Démographie : 29e rang national (ordre : 120 000 hab)
Histoire :
– Devises et héraldique : UTINAM (« plaise à Dieu ») = devise ville. Blason = une aigle entourée de deux colonnes triomphales.
Vie politique : maire actuel = Jean-Louis Fousseret (PS), (réélu pour un second mandat en 2008 face à Jean Rosselot (UMP).
– Comme toute commune avec pop entre 100 000 et 149 999 habitants, Besançon est administrée par un conseil municipal composé de cinquante-cinq élus.
– Aux élections présidentielles de 2007, la ville a voté pour Ségolène Royal.
Administration : division en 6 cantons (Besançon est, nord est, nord ouest, ouest, planoise, sud)
Santé : Le CHU de Besançon est particulièrement renommé dans les domaines de la bio-ingénierie, de la microrobotique appliquée à la santé et pour son pôle cancérologie.
Culture : 170 monuments historiques
– Fortifications et édifices militaires : oeuvre de Vauban. La porte Rivotte, la porte Taillée, la tour Carrée et la tour de la Pelote. La Caserne Ruty (st-Paul) = 4 pavillons + cour servant de place d'Armes.
La citadelle de Besançon (construite par Vauban de 1678 à 1771) = site le plus visité de Franche-Comté (>250 000 visiteurs/an). Onze hectares au sommet du Mont Saint-Étienne. Regroupe un musée de la Résistance et de la Déportation, un musée de la vie comtoise, le service régional d'archéologie et un zoo. Elle est le symbole de la ville.
Le Fort Griffon (construit en 1595, Jean Griffoni) = 2e citadelle.
– Vestiges gallo-romains : La porte Noire (arc de triomphe édifié sous Marc-Aurèle au IIe siècle ds quartier Saint-Jean), le square Castan, les vestiges des arènes.
Palais et hôtels particuliers :
– Palais Granvelle (palais Renaissanceconstruit pas Nicolas Perrenot de Granvelle, abrite le musée du Temps. Classé monument historique en 1862).
– Hôtel de l'Intendance (actuelle préfecture du Doubs, construit de 1770 à 1778 à la demande de l'intendant Charles de Lacoré).
– Hôtel de ville (construit par l'architecte Richard Maire qui l'acheva en 1573. Une grande niche dans la façade abritait jusqu’à la Révolution une statue en bronze de Charles Quint chevauchant un aigle à deux têtes. Classé monument historique en 1912).
– Hôtel Mareschal (appartenait à une importante famille bisontine, la famille Mareschal)
– Hôtel de Champagney (construit au 37 de la rue Battant par Jacques Bonvalot, seigneur de Champagney, à la première moitié du XVIe siècle. Il se distingue par les quatre belles gargouilles qui ornent sa façade. Classé monument historique depuis 1966).
– Hôtel des Bains (créé en 1890, vestige d'un ancien complexe balnéaire luxueux).
– Hôtel de Grammont (siège du conseil régional de Franche-Comté).
– Hôtel Terrier de Santans (construit entre 1770 et 1772 pour le marquis Terrier de Santans, premier président au parlement, par l’architecte Claude Bertrand).
Divers monuments :
– Théâtre municipal (capacité de 2 000 places. Le 29 avril 1958 : dramatique incendie. Les murs sont les seuls témoins qui ont subsisté, dont la façade et ses six colonnes monumentales).
– Casino municipal (dans un édifice de style Belle Époque, inauguré en 1882).
– Horloge astronomique (dans la cathédrale Saint-Jean, commandée en 1858 par le cardinal Mathieu à Auguste-Lucien Vérité).
– Quai Vauban (ensemble monumental de maisons à arcades construit de 1692 à 1695).
– Usine Dodane
– Café du Commerce (brasserie de la deuxième moitié du 19e avec un riche décor intérieur style Belle Époque. Inscrit aux Monuments historiques en 1981).
– École nationale d'horlogerie
– Observatoire astronomique (créé par décret présidentiel en 1878 et classé monument historique en 2007).
Patrimoine religieux :
– Cathédrale Saint-Jean (cathédrale gothique des 9, 12 et 18e siècles. Deux absides + chef-d'œuvre de Fra Bartolomeo, la Vierge aux Saints peint en 1512).
– Église Saint-Pierre (édifiée par le Bisontin Bertrand de 1782 à 1786).
– Église Saint-Maurice (façade de style jésuitesurmontée d'un carillon).
– Église de la Madeleine (une de ses deux tours sert de perchoir au célèbre automate carillonneur Jacquemart).
– Église Notre-Dame (ancienne abbaye bénédictine Saint-Vincent fondée au 11e . C'est sous l'Empire qu'elle devient l'église paroissiale Notre-Dame. Elle occupée aujourd'hui par la faculté de Lettres et Sciences Humaines).
– Église Saint-François-Xavier
– Temple du Saint-Esprit (portail néogothique a été réalisé en 1841 par l'architecte Alphonse Delacroixà la place du vieux porche).
– Synagogue (construite en 1869 par Marnotte).
– Basilique Saint-Ferjeux (style romano-byzantin).
– Chapelle Notre-Dame-du-Foyer
– L'abbatiale Saint-Paul (vaisseau gothique).
– Grand Séminaire (son portail est surmonté d’un tympan où le sculpteur Huguenin représenta une Vierge à l’Enfant en 1848).
– Mosquée Sounna et Mosquée Al-Fath
Lieux de culture :
– 5 musées : musée des Beaux-Arts et d'Archéologie (1er musée créé en Fr en 1694, un siècle avant le Louvre, réaménagé ds années 60 par Louis Miquel, élève de Le Corbusier), musée du Temps (inauguré en 2002, collections d'horlogerie), musée de la Résistance & de la Déportation (1971), le musée Comtois (1961), le muséum d'Histoire naturelle (1959).
– Jules César donne une description de l'ancienne cité antique Vesontio dans ses Commentaires sur la Guerre des Gaules : « […] Le Doubs entoure presque la ville entière d'un cercle qu'on dirait tracé au compas ; […] ».
– Victor Hugo évoque sa ville natale dans le premier poème du recueil Les Feuilles d’automne intitulé Ce siècle avait deux ans : « Alors dans Besançon vieille ville espagnole / Jeté comme une graine au gré de l'air qui vole / Naquit d'un sang breton et lorrain à la fois / Un enfant sans couleur, sans regard et sans voix. ».
– Une partie de l'action du roman de Stendhal Le Rouge et le Noirse déroule à Besançon où le personnage principal Julien Sorel entre au séminaire : « Besançon n'est pas seulement une des plus jolies villes de France, elle abonde en gens de cœur et d'esprit. Mais Julien n'était qu'un petit paysan et n'eut aucun moyen d'approcher les hommes distingués. ».
– Parmi les autres auteurs importants qui ont évoqué Besançon dans leurs œuvres littéraires, on peut citer Charles Nodier (Voyages pittoresques et romantiques dans l'ancienne France, Les Marionnettes), Honoré de Balzac(Albert Savarus), Huguette Bouchardeau (La Grande Verrière), Alexandre Dumas (Vingt Ans après), Charles Exbrayat (Tu n'aurais pas dû, Marguerite), Colette (Mes apprentissages).
