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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 21:59

 

La catastrophe de Flixborough 1er juin 1974 (Angleterre, Flixborough)

Flixborough est un village situé dans le Lincolnshire du Nordau nord de Scunthorpeen Angleterre. La population est de 1 386 habitants.

Flixborough a été le siège d'une grave catastrophe industrielle le 1er juin 1974. Une usine chimique a été entièrement détruite par une explosion de gaz; le bilan est de 28 morts mais il aurait pu être bien plus grave, l'explosion ayant eu lieu durant le week-end. On a décelé des impacts jusqu'à 3 km aux alentours.

Le rapport d'enquête est accablant: le processus de production avait été changé et la capacité de l'usine avait triplé, sans que les systèmes de sécurité ne soient revus. Il n'y avait pas d'ingénieur d'entretien depuis six mois et les capacités de stockage étaient 43 fois supérieures à celles autorisées. Des fuites récentes avaient été réparées rapidement et personne ne prêta attention aux dysfonctionnements qui s'étaient produits durant les quatre jours qui précédaient la catastrophe.

La catastrophe de Bhopal 3 décembre 1984 (Inde)

- Entre 4000 et 6000 décès, des milliers d’invalides temporaires ou définitifs, aveugles, tuberculeux, souffrants de pathologies respiratoires graves, au total plus de 360 000 victimes selon le gouvernement Indien.

 - Cinq ans de procédures aboutiront à un verdict que beaucoup considéreront comme scandaleusement faible : 470 millions de dollars.

- C’est très probablement un mauvais entretien de matériel, ainsi qu’une gestion désinvolte qui est à l’origine de la catastrophe de Bhopal. Une fuite majeure se déclare après de multiples incidents et déficiences signalées ; l’usine fabrique des pesticides, un nuage d’isocyanate de méthyle se répand sur 25 km². Le gaz attaque d’abord les yeux, entraînant une cécité, provisoire dans les cas favorables, avant de s’engouffrer dans les poumons pour provoquer de graves insuffisances respiratoires.

Aujourd’hui encore on peut voir les traces de la catastrophe, le site a été fermé mais n’a pas été dépollué, les nappes phréatiques sont contaminées et les enfants du bidonville voisin jouent toujours sur les déchets toxiques...

 

La catastrophe de Seveso 10 juillet 1976 (Italie, Seveso)

 Si l’accident de Seveso le 10 juillet 1976 est resté dans les mémoires, ce n’est pas tant pour le nombre de ses victimes directes (seul est mort le directeur de l’usine, assassiné par les brigades rouges), que pour l’inquiétude générée dans toute l’Europe quant aux risques industriels et plus particulièrement chimiques.

Ce jour-là un nuage contenant de la dioxine s’échappe d’un réacteur d’une usine chimique, et se répand sur la plaine lombarde en Italie. Quatre communes, dont Seveso, sont touchées. Les plantes jaunissent, les animaux familiers meurent par milliers, il faut abattre plusieurs dizaines de milliers de têtes de bétail, les sols doivent être décontaminés. …

La conséquence directe est la création de la directive Seveso qui impose aux États membres de l’Union européenne d’identifier les sites industriels présentant des risques d’accidents majeurs et de prendre toutes les précautions possibles pour limiter les conséquences d’un accident :

 -Réalisation d’études de danger par les industriels pour identifier tous les scénarios possibles d’accident.

-Evaluation des conséquences et mise en place des moyens de prévention.

-Mise en place pour les établissements à risques d’un plan de prévention et d’un plan d’urgence.

-Coopération entre exploitants pour limiter les effets domino.

-Maîtrise de l’urbanisation autour des sites.

-Information des riverains.

-Mise en place d’autorités compétentes pour l’inspection des sites à risques.

 

 La catastrophe de Feyzin 4 janv 1966 (France, sud de Lyon)

- Suite à une fausse manœuvre lors d’une opération de routine, une fuite de gaz se produit dans l’enceinte de la raffinerie de Feyzin, récemment mise en service au sud de Lyon. Malgré l’alerte immédiatement donnée et la fermeture des axes routiers, dont l’autoroute qui longe le site, un automobiliste passe au travers des barrages. C’est un riverain qui part travailler. La voiture provoque l’explosion de la nappe de gaz. Plusieurs réservoirs s’enflamment les uns après les autres et finissent par exploser.

- 18 morts dont 11 pompiers, 12 grands brûlés, 72 blessés.

Le site existe toujours, il est classé Seveso.

La catastrophe de Malpasset 2 décembre 1959 (France)

 En 1959, dans la France des trente glorieuses où l’on avait foi dans le progrès et ses temples modernes : usines, ponts (Tancarville vient d’être inauguré), voies de communication (bientôt l’autoroute du soleil charriera des millions d’automobiles vers le sud), grands barrages.

Parmi eux Malpasset n’est ni gigantesque ni original : un barrage voûte, technique qui a fait ses preuves. Pourtant le 2 décembre le barrage se fissure et cède. Une vague de 40 mètres de haut (50 millions de m3 d’eau) déferle sur la vallée à 70 km/h. Elle atteindra la ville de Fréjus vingt minutes plus tard, avant de se jeter dans la mer. Des blocs de pierre pesant jusqu’à 600 tonnes dévalent la colline et détruisent le quartier de Malpasset.

Le bilan est très lourd : plus de 400 morts et disparus. Il s’agit de la plus grosse catastrophe de ce genre jamais survenue en France. L’enquête établira une trop faible résistance de la roche sur laquelle s’appuyait la construction, un phénomène mal connu à l’époque. Il faut d’ailleurs noter que Malpasset reste le seul cas de rupture de barrage voûte. Il n’en reste pas moins que, cinquante ans après, le traumatisme est toujours grand dans la population locale.

La catastrophe de Tchernobyl 26 avril 1986 (Ukraine)

La catastrophe de Tchernobyl est un accident nucléaire qui s'est produit dans la centrale nucléaire Lénine en Ukraine. Cet accident a conduit à la fusion du cœur d'un réacteur, au relâchement deradioactivitédans l'environnement et à de nombreux décès, survenus directement ou du fait de l'exposition aux radiations. Il est le seul accident classé au niveau 7 sur l'échelle internationale des évènements nucléaires (INES), ce qui en fait le plus grave accident nucléaire répertorié jusqu'à présent.

La centrale nucléaire Lénine est située sur un affluent du Dniepr à environ 15 km de Tchernobyl (Ukraine) et 110 km de la capitale Kiev, près de la frontière avec la Biélorussie. L'accident de Tchernobyl est la conséquence de dysfonctionnements nombreux et importants : un réacteur mal conçu, naturellement instable dans certaines situations et sans enceinte de confinement ; un réacteur mal exploité, sur lequel des essais hasardeux ont été conduits ; un contrôle de la sûreté par les pouvoirs publics inexistant ; une gestion inadaptée des conséquences de l'accident.

Les conséquencesde la catastrophe sont importantes, aussi bien du point de vue sanitaire, écologique, économique que politique. Plus de 200 000 personnes ont été évacuées.

Un rapport de l'AIEA établi en 2005 recense près de 30 morts par syndrome d'irradiation aiguëdirectement attribuables à l'accident, et estime que le nombre de morts supplémentaires par cancer dans les populations les plus exposées aux rayonnements (estimé à 4 000 morts d'après les modèles de radioprotection) est trop faible par rapport à la mortalité naturelle (100 000 morts, soit 4% d'accroissement) pour être détectable par les outils épidémiologiques disponibles. Des organisations non gouvernementales avancent des chiffres beaucoup plus importants : jusqu'à 600 000 à 900 000 morts.

La catastrophe de l'usine AZF de Toulouse 21 déc 2001 (France, Toulouse)

 - un stock d’environ 300 tonnes de nitrate d’ammonium déclassé destiné à la production d’engrais explose dans l’enceinte de l’usine AZF de Toulouse, creusant un cratère ovale de 70 mètres de long et 40 mètres de largeur, et de 5 à 6 mètres de profondeur.

  - La détonation a été entendue à 80 km de Toulouse. On enregistre un séisme de magnitude 3,4.

- 31 morts et 2500 blessés, de nombreuses personnes souffrent de désordres psychiques (dépressions, angoisses, insomnies), mais aussi de problèmes auditifs.

 Dix-huit mois après l’explosion, quelque 14.000 personnes étaient toujours sous traitement pour pouvoir dormir, calmer leurs angoisses ou soigner une dépression.

 Les dégâts matériels sont énormes, toute la partie sud-ouest de la ville a subi des dommages : des logements, bâtiments publics, entrepôts et centres commerciaux sont détruits, soufflés, balayés. Des lézardes sur les murs apparaissent au centre-ville. L’enquête ne parviendra pas à établir scientifiquement l’hypothèse d’une erreur de manipulation, pourtant retenue officiellement. A ce jour la polémique n’est pas close. L’usine, elle, a été détruite pour faire place à un centre anti-cancer.          

  

 

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commentaires

S
Ce poste est très intéressant. Continuez à partager de bonnes choses.
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