Les épreuves rédactionnelles

Bon, je ne vais pas trop m'y attarder, car ce serait vraiment trèès long ! En tout cas :

Il existe plusieurs types d'épreuves (attention, cela peut changer d'une année sur l'autre) :

Cases vertes : ce qui est demandé depuis plusieurs années

Cases orange : possibilité d’avoir telle ou telle épreuve.

Remarques concernant le résumé :

- à Besançon, on n’a pas le texte sous les yeux. Je conseille donc de travailler à l’avance sur des textes, de préférence « complexes » et longs. En voici sur lesquels j’avais bossé (voir modalités dans le menu) :  

les textes de Jacques Testart (que l'on trouve sur son site : http://jacques.testart.free.fr/) Notamment le txt de L'homme augmenté et Les derniers amants du réel.

les textes de Levi-Strauss (que l'on trouve sur le site : http://www.scienceshumaines.com/claude-levi-strauss-comprendre-claude-levi-strauss_fr_329.htm) moi j'avais bossé Les mathématiques de l'homme, Offrir c'est souhaiter, Sorciers et psychanalyse, Les sciences sociales sont un humanisme)

- à Caen le résumé est à faire en 5 lignes. S’entraîner sur des textes de deux à trois pages concernant l’actualité (notamment la santé). J'avais bossé pas mal de txts du site www.scienceshumaines.com et de Jacques Tesart (j'ai pu citer ce txt ds mon commentaire : http://www.monde-diplomatique.fr/2010/12/TESTART/19928)

- à Amiens le texte est plus ou moins long et peu littéraire.

- il faut absolument respecter le nombre de mots indiqué (sous peine de perdre pas mal de points) et éviter les fautes.

Méthode qui était la mienne :

1) lecture (d’abord le paratexte puis le texte) + surligner mots clés + découper le texte en parties

2) repérer le thème, puis le sujet, la thèse, chercher une problématique, trouver un titre

3) faire résumé au brouillon (rédigé)

4) compter et recompter les mots avec angoisse

5) recopier le plus vite possible

Attention ! Ne pas reprendre les mots, ne pas faire de paraphrase ! Par exemple, orgueilleux pour présomptueux. En revanche, pas de torture lexicale ! On ne va pas chercher un synonyme à des mots tels « famille » ou « école » quand même. Ce qu’il ne faut surtout pas faire c’est ne reprendre que les bouts « principaux » du txt et les recoller … il faut absolument que tout soit redit.

Reproduire une concession quand elle est là

Limiter le nombre de paragraphes. Il faut conserver une certaine unité.

Attention, dans la phrase « il s’est vite rendu compte de l’erreur » il y a 9 mots.

Pour limiter le nb de mots on peut :

- supprimer des mots

- remplacer par des adverbes

- mettre des « : » à la place des car, ou des virgule à la place de connecteurs.

Attention, pas de parenthèses, par de « … » sauf si c’est un effet de style.

Garder le ton du texte, le registre, la personne (dire je si l’auteur dit je).

Trouver les bons synonymes qui percutent.

On peut faire une phrase ou plus par partie.

Pour les exemples, plusieurs tactiques possibles :

- les éliminer (très dangereux)

- les reprendre (pourquoi pas s’ils sont importants)

- ne retenir que l’idée qui s’en dégage

Remarques concernant le commentaire :

- à Caen, on parle de « commentaire » mais il s’agit en fait d’un « exposé-discussion » puisque on nous demande de tirer une idée, de la « commenter » et de la discuter. En gros il faut trouver sa propre problématique à partir du texte et la discuter. C’est bien d’avoir des exemples concrets de l’actualité.

- pour les autres villes, on n’est pas dans le commentaire littéraire. On évitera une surenchère de figures de style. Ne pas distinguer le fond de la forme. On peut faire deux paragraphes sur ce qui fait l’essence du texte et un troisième où on ouvre ou prend position. Pas de « je » bien sûr.

- à Strasbourg le txt est souvent philosophique ou sociologique. On est parfois à la limite de l’exposé discussion.

- les « actions » possibles : expliciter, donner exemples, soutenir, contredire, ajouter, élargir, citer, donner hypothèses …

Remarques concernant la dissertation :

- on ne parle véritablement de dissertation qu’à Nice. En 20 min, il faut aller vite. En gros c’est « pour, contre, synthèse » avec, bien sûr, des nuances. On ne va pas mettre « oui je suis pour l’esclavage » pour aussitôt enchaîner « non en fait je suis contre » et enfin « finalement je suis bien contre ».

=> voici un exemple de résumé auquel j'avais eu une bonne note. En fait on travaillait sur les sujets des psychomotriciens, mais ça revenait au même. Je vous mets aussi une correction de bouquin, assez différente de ma version (un peu générale je trouve, mais c'est un avis). Je vous conseille de faire d'abord le résumé à votre sauce et de lire ensuite ces deux propositions. Vous comprendrez mieux les enjeux et l'emploi de telle ou telle forme. Chaque mot, chaque ponctuation a son importance. C'est du supra condensé, c'est pourquoi c'est parfois un peu dur à avaler^^ (remarque : la correction du bouquin est en moins de mots que moi)

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