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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 14:04

The Sex Pistols

 

The Sex Pistols n’aura vécu que trois ans (de 1975 à 1978), pourtant ce groupe a marqué au fer rouge par son esprit de rébellion permanente et sa musique rageuse brute de décoffrage l’histoire du rock & roll et a considérablement influencé ses contemporains. Il y a eu un avant et un après Sex Pistols. A la naissance du groupe, le rock était bien sage, les guitares ne détonaient pas trop dans l’Angleterre conservatrice des années 70.
C’est sous l’impulsion de Malcolm Mclaren, tenancier d’un magasin de prêt-à-porter très au courant des nouvelles tendances du rock que les Pistols se créent en 1975. Mac Laren est en effet à l’origine de la rencontre entre les quatre fondateurs déjantés du groupe : Steve Jones (guitariste), Paul Cook (batteur), Glen Matlock (bassiste) et le chanteur John Joseph Lydon (le futur Johnny Rotten). Leur look et leur nom, c’est aussi lui du coup il devient leur manager. Très vite le groupe se fait connaître sur scène. Johnny Rotten (surnom provenant de l’état pitoyable de ces dents), qui s’est d’ores et déjà imposé en leader, et sa bande d’excités se forgent une réputation avec leur rock survolté qui sème le chaos partout où ils se produisent.
La maison de disque EMI se dit qu’il y a quelque chose à faire avec cette formation au son minimaliste, brouillon mais carrément novateur. Le premier single du groupe, « Anarchy in the UK » sort en novembre 1976. Insultes, provocation et slogans à la « No Future », les Pistols dérangent. Lors de la tournée qui suit, certains de leurs concerts sont annulés à cause de la censure, omniprésente. Mais un noyau de fans commence à se constituer. A force de scandales, EMI finit par virer le groupe. Il en faut plus pour arrêter les Sex Pistols qui, armés d’un nouveau bassiste en la personne du charismatique Sid Vicious, remplaçant de Glen Matlock, passent par le label A&M avant d’atterrir chez Virgin qui accepte de sortir le très controversé single « God save the Queen ».
Les Pistols montrent qu’ils n’ont peur de rien et vont jusqu’au bout de la provocation en affublant la pauvre Elizabeth deuxième du nom d’une épingle à nourrice dans le nez sur la pochette du disque. Les quatre énergumènes iront jusqu’à lui asséner directement les quelques amabilités de « God save the Queen » depuis un bateau ancré au milieu de la Tamise, pendant qu’elle fête gentiment son jubilé. Un coup médiatique qui ne fera qu’augmenter leur notoriété. Les passions se déchaînent véritablement autour de la formation de Johnny Rotten, maintenant inarrétable. Détestés par l’opinion bien pensante, les Sex Pistols sont adulés par une partie de la jeunesse.
Après les deux singles « Pretty Vacant » et « Holidays In The Sun » sort ce qui restera leur premier et unique album : « Never Mind The Bollocks, Here's The Sex Pistols » en octobre 1977. Bien que certains disquaires un brin conservateur refusent de le mettre en rayon, c’est un carton. Le disque atteint le sommet des hits parade, au grand dam de sa majesté bien sûr. Une tournée suivra en 1978, avec notamment un passage par les Etats-Unis. Mais celle-ci s’arrête prématurément, plus rien ne va au sein du groupe. Johnny Rotten décide de claquer la porte et part fonder dans son coin Public Image Limited. En bon manager, Malcolm Mclaren tentera vainement de convaincre les trois membres restant de continuer. Rien n’y fera, les Sex Pistols s’arrêtent.

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