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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 10:04

Michel Foucault (1926-1984)

Michel Foucault est un philosophe qui a eu beaucoup d'influence dans les années 60.

Il est
né à Poitiers en 1926. Il a fait des études de psychologie et de philosophie. Il est alors très influencé par Marx, Bachelard (notamment La Formation de l'esprit scientifique, 1938), Canguilhem (Le Normal et le pathologique, 1966), mais l'influence majeure vient de Nietzsche
.
C'est un auteur dont les conceptions novatrices ont amené à une remise en question des phénomènes sociaux (notamment institutions et idéologies).

De 1955 à 1958, il est à la fois
attaché culturel de Stockholm et directeur de la maison française d'Uppsala (Suède). C'est à ce moment qu'il commence ce fameux ouvrage, d'abord sous le nom de Folie et Déraison, rebaptisé plus tard Histoire de la folie à l'âge classique
. Il avait déjà écrit sur les troubles de l'esprit : Maladie mentale et personnalité (1954) qui sera réédité avec des modifications, en 1961, sous le titre de Maladie mentale et psychologie.

En 1958, il occupe un
poste culturel à Varsovie
mais il est menacé par la police polonaise et contraint de quitter le pays à cause de son homosexualité.
Il passe alors
deux ans à Hambourg (1958-1960) avant d'être élu maître de conférence à Clermont-Ferrand
.
En 1961, il soutient sa thèse de doctorat avec l'Histoire de la folie à l'âge classique et devient, en 1962, professeur de philosophie à Clermont-Ferrand.

Par la suite, il publiera d'autres ouvrages importants tels que:
-
Naissance de la clinique
(1963)
-
L'Archéologie du savoir
(1969)
-
Surveiller et punir
(1975)
- Une
Histoire de la sexualité
dont le premier tome parait en 1976. Les deux autres paraitront après sa mort.
Michel Foucault meurt en effet en 1984 (du sida) à la Salpêtrière, hôpital dont il avait décrit les rôles et l'évolution dans son Histoire de la folie.

Maladie mentale et personnalité (1954). Rééd. avec modifications: Maladie mentale et psychologie (1962)

Histoire de la folie à l'âge classique (1961). Edition en format de poche, très abrégée, en 1964 et traduction de cette édition abrégée en anglais sous le titre Madness and civilization.

Naissance de la clinique: une archéologie du regard médical (1963)

Raymond Roussel (1963)

Les Mots et les Choses: une archéologie des sciences humaines (1966)

L'Archéologie du savoir (1969)

L'ordre du discours (1971)

Ceci n'est pas une pipe (1973)

Surveiller et punir: naissance de la prison (1975)

La volonté de savoir. Histoire de la sexualité, I. (1976)

L'usage des plaisirs. Histoire de la sexualité, II. (1984)

Le souci de soi. Histoire de la sexualité, III. (1984)

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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 10:03

Maurice Druon (1918-2009)

 

 

Après une enfance en Normandie, Maurice Druon publie différents articles dans des revues et journaux littéraires dès l'âge de 18 ans. Démobilisé pendant la guerre, il s'engage dans les rangs de la France libre, gagne clandestinement Londres où il devient journaliste pour la BBC. Coauteur avec son oncle Joseph Kessel du 'Chant des partisans', ce n'est qu'en 1946 qu'il se consacre à la littérature. Rendu célèbre par la série historique des 'Rois maudits', il reçoit le prix Goncourt pour 'Les Grandes Familles'en 1948 et le prix Pierre de Monaco pour l'ensemble de son œuvre. Le 8 décembre 1966, il est élu au trentième fauteuil de l'Académie française à 48 ans et devient le benjamin de l'institution. Nommé secrétaire perpétuel le 7 novembre 1985, il démissionnera de cette fonction mais l'exercera à nouveau à titre honoraire à partir du 1er janvier 2000. Sur le plan politique, Maurice Druon devient ministre des Affaires culturelles sous Pompidou en 1973-1974 et député de Parisde 1978 à 1981. Dans toutes ses fonctions, il se signalera par un conservatisme qui le rendra aussi célèbre que ses fresques romanesques.

 

Son enfance :

 

Né à Paris en 1918, il n'a pas connu son père, Lazare Kessel, membre de la Comédie-Française, qui se tire une balle dans le cœur sans l'avoir reconnu. L'enfant n'apprendra la vérité sur cette brusque disparition, qu'il croyait due à la grippe espagnole, qu'à l'âge de 18 ans. Ce qui le plonge dans une "affreuse crise d'angoisse et une hantise du suicide", confiera-t-il dans le premier volet de ses Mémoires, L'aurore vient du fond du ciel (Plon/Fallois, 2006).

Sa mère, qui épouse un notaire du Nord, René Druon, dont il prend le nom à 7 ans, l'a moins marqué que ce père adoptif, qui lui transmet cet "amour de la France" qui équilibre l'ascendance russe (" des juifs des steppes, qui étaient en fait des Khazars convertis") dont son oncle, l'écrivain Joseph Kessel(1898-1979), incarne jusqu'à la démesure l'énergie dionysiaque.

Une enfance paisible en Normandie, à La Croix-Saint-Leufroy, des études secondaires au lycée Michelet à Vanves, un deuxième prix au concours général en 1936, et, sitôt le baccalauréat en poche malgré un grec fragile et une faiblesse irrémédiable en maths, l'entrée à la faculté des lettres de Paris, puis à l'Ecole libre des sciences politiques (1937-1939).

Mais, parallèlement, chez son oncle et mentor Jef Kessel, "ce faussaire dans le genre d'Homère", le jeune Maurice croise les as de l'Aéropostale, Jean Mermoz, Antoine de Saint-Exupéry et Henri Guillaumet, des musiciens tziganes et des bacchantes en rupture de cabaret russe. Sur le fil, toujours, entre une effervescence déstabilisante et le prudent enracinement dans les valeurs traditionnelles, puisqu'il tient "l'anarchie pour aussi haïssable dans le verbe que dans la société". D'où des premiers pas littéraires, encouragés par l'oncle Jef, sous le signe d'un classicisme sans états d'âme.

 

 

Bibliographie

 

Romans :

Essais, théâtre, nouvelles :

·         Mégarée(1942), pièce de théâtre

·         Le Sonneur de bien aller(1943), nouvelle

·         Le Chant des partisans, avec Joseph Kessel (1943)

·         Lettres d'un Européenet Nouvelles lettres d'un Européen (1943-1970), essais

·         Un voyageur(1953), comédie

·         Antilopes des prés(1955), nouvelle

·         L'hôtel de Mondez, (1956)

·         Le Coup de grâce(1953), mélodrame, avec Joseph Kessel

·         Des seigneurs de la plaine à l'hôtel de Mondez (1962), nouvelles

·         Le train du 12 novembre(dans "The black Prince and other tales, London, Rupert Hart-Davis, 1962)

·         Paris, de César à saint Louis(1964), essai historique

·         Bernard Buffet(1964), essai

·         Le Pouvoir(1965)

·         Le Bonheur des uns ... (1967), recueil de nouvelles,

·         L'Avenir en désarroi(1968), essai

·         Une église qui se trompe de siècle (1972), essai

·         La Parole et le Pouvoir(1974), (Plon)

·         Attention la France !(1981), (Stock)

·         Réformer la démocratie(1982), (Plon)

·         La Culture et l’État(1985), (Vouloir la France)

·         Vézelay, colline éternelle, nouvelle édition (1987), (Albin Michel)

·         Lettre aux Français sur leur langue et leur âme (1994), (Julliard)

·         Circonstances(1997), (Le Rocher)

·         Circonstances politiques(1998)

·         Circonstances politiques II(1999)

·         Le Bon Français (1999), (Le Rocher)

·         La France aux ordres d’un cadavre (2000), essai

·         Ordonnances pour un État malade(2002), (Éditions de Fallois/du Rocher)

·         Le Franc-parler(2003), (Le Rocher)

·         Mémoires. L'aurore vient du fond du ciel (2006), (Plon/Éditions de Fallois)

 

 

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18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 19:05

Leopold Senghor

 

Symbole majeur de la francophonie en Afrique, Léopold Sédar Senghor fait d'abord ses études au Sénégal, à la mission catholique de Ngasobil, puis à Dakar, et enfin à Paris, au lycée Louis Le Grand et à la Sorbonne. Il est reçu à l'agrégation de grammaire en 1935 et commence à enseigner à Tours, tout en suivant les cours de linguistique négro-africaine à l'Ecole pratique des hautes études et à l'Institut d'ethnologie de Paris. Héros de la Seconde Guerre mondiale, il est mobilisé en 1939, fait prisonnier dès juin 1940 puis réformé pour maladie deux ans plus tard. Il entre alors dans la Résistance. L'année 1945 est un cap important dans la vie de Léopold Sédar Senghor. Elle marque le début de sa carrière politique. Il devient député du Sénégal en 1946 puis occupe diverses fonctions au Conseil de l'Europe, à l'Unesco et à l'ONU. En France, il est secrétaire d'Etat à la présidence du Conseil dans le cabinet d'Edgar Faure entre 1955 et 1956 et ministre-conseiller du gouvernement de la République française en 1959.Dans sa patrie de naissance, le Sénégal, il devient maire de Thiès en 1956 avant d'être élu premier président de la République du Sénégal en 1960. Il ne quittera ce poste qu'en 1980. Côté lettres, il est l'auteur de nombreux ouvrages de poésie et d'essais. Il est d'ailleurs primé à maintes reprises et reçoit notamment la médaille d'or de la langue française. Docteur honoris causa de trente-sept universités, Léopold Sédar Senghor est élu à l'Académie française en 1983.

 

Poèmes

·         Chants d’ombre, poèmes, Le Seuil, 1945

·         Hosties noires, poèmes Le Seuil, 1948

·         Éthiopiques, Le Seuil, 1956

·         Nocturnes, poèmes, Le Seuil, 1961

·         Lettres d’hivernage, poèmes, Le Seuil, 1973

·         Chant pour Jackie Thomson, poèmes, 1973

·         Élégies majeures, poèmes, Le Seuil, 1979

·         Guélowar ou prince, Le Seuil, 1948

·         Nuit de Sine

·         La ruée de l'or

·         Femme noire

·         Le Lion rouge (hymne national sénégalais)

·         Poèmes divers, Le Seuil, 1990

·         Hosties noires (regroupe Prière de paix et Élégie pour Martin Luther King), lithographies de Nicolas Alquin, Les Bibliophiles de France, 2006

 

Essais

·         Anthologie de la nouvelle poésie nègre et malgache de langue française, précédée de Orphée noir par Jean-Paul Sartre, PUF, 1948

·         Liberté 1 : Négritude et humanisme, discours, conférences, Le Seuil, 1964

·         Liberté 2 : Nation et voie africaine du socialisme, discours, conférences, Le Seuil, 1971

·         Liberté 3 : Négritude et civilisation de l’Universel, discours, conférences, Le Seuil, 1977

·         Liberté 4 : Socialisme et planification, discours, conférences, Le Seuil, 1983

·         Liberté 5 : Le Dialogue des cultures, Le Seuil, 1992

·         La Poésie de l’action, dialogue, Stock, 1980

·         Ce que je crois : Négritude, francité, et civilisation de l’universel, Grasset, 1988

 

Littérature de jeunesse

  • La Belle Histoire de Leuk-le-Lièvre (en collaboration), Hachette, 1953
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18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 19:04

Jules Renard (1864-1910)

 

C'est son enfance malheureuse dans une famille désunie qui fournira à Jules Renard la matière de son œuvre. Originaire de la Mayenne, il monte à Paris, prépare l'Ecole normale supérieure mais arrête ses études pour se consacrer à la littérature. C'est entre 1887 et 1889, alors qu'il vivait dans la misère, qu'il écrit 'Les Cloportes', première version de son célèbre 'Poil de carotte' qui ne sera publié qu'après sa mort. Mais d'autres romans comme 'L'Ecornifleur', ou des pièces de théâtre telles 'Le Vigneron dans sa vigne', lui apportent le succès. Il part alors vivre à la campagne, où il rédige son journal et rassemble des réflexions, des critiques sur le monde littéraire et sur les illusions du style. Son œuvre entière, tendue vers une observation cruelle et incisive de la société et des relations familiales, est portée par un style laconique, véritable 'réalisme de silence' dont la littérature contemporaine s'est inspirée dans certaines de ses recherches.

Œuvres romanesques

  • Crime de village (1888)
  • Sourires pincés (1890)
  • L'Écornifleur (1892)
  • La Lanterne sourde (1893)
  • Coquecigrues (1893)
  • Deux fables sans morale (1893)
  • Le Coureur de filles (1894)
  • Histoires naturelles (1894)
  • Poil de carotte (1894)
  • Le Vigneron dans sa vigne (1894)
  • La Maîtresse (1896)
  • Bucoliques (1898)
  • Les Philippe (1907)
  • Patrie (1907)
  • Mots d'écrit (1908)
  • Ragotte (1909)
  • Nos frères farouches (1909)
  • Causeries (1910)
  • L'Œil clair (1913)
  • Les Cloportes (1919)

Théâtre

  • Le Plaisir de rompre (1897)
  • Le Pain de ménage (1898)
  • Poil de Carotte (1900)
  • Monsieur Vernet (1903)
  • La Bigote (1909)
  • Huit jours à la campagne (1912)
  • Le Cousin de Rose
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18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 19:04

Joachim du Bellay (1522 Liré en Anjou-1560 Paris)

Joachim du Bellay est un poète. Sa rencontre avec Pierre de Ronsard fut à l'origine de la formation de la Pléiade, groupe de poètes auquel Du Bellay donna son manifeste, la Défense et illustration de la langue française. Son œuvre la plus célèbre, Les Regrets, est un recueil de sonnets d'inspiration élégiaque et satirique, écrit à l'occasion de son voyage à Rome de 1553 à 1557.

Biographie

Joachim du Bellay naît à Liré, en Anjou, en 1522 . Il appartient à la branche aînée des Du Bellay, une famille noble et illustre. Il fait ses études de droit à Poitiers. Il rencontre Pierre de Ronsard, qu'il suit au collège de Coqueret. C'est là, sous l'influence de son professeur de grec, Jean Dorat, qu'ils décident de former un groupe de poètes appelé d'abord la Brigade, puis la Pléiade. Jacques Peletier du Mans les accompagne dans leur choix du français. Du Bellay publie alors un manifeste : Défense et illustration de la langue française: il signe, mais ce manifeste est une œuvre collective. L'objectif de la Pléiade est de créer des chefs d'œuvres en français aussi bons que ceux des Latins et des Grecs (objectifs parfaitement en accord avec François 1er, qui souhaite donner des lettres de noblesse au français). Plus tard, la Brigade se transformera en Pléiade avec l'arrivée de quatre nouveaux membres : Rémi Belleau, Etienne Jodelle, Pontus de Tyard et Jean-Antoine de Baïf. Son premier recueil de sonnets, L'Olive imite le style de l'Italien Pétrarque.

Plus tard, en 1553, du Bellay quittera la France pour accompagner le cardinal Jean du Bellay, un cousin de son père, à la cour pontificale, à Rome. Il attendait avec impatience de découvrir Rome et la culture antique … Cruelle déception. Comme intendant de son parent, du Bellay vivra une vie d'ennui, loin de la liberté qu'il espérait, il se retrouve au beau milieu des intrigues de la cour du pape. Il y écrit Les Regrets, où il critique la vie romaine et exprimera son envie de rejoindre son Anjou natal et Les Antiquités de Rome.

Du Bellay meurt d'une apoplexie, à sa table de travail dit-on, le 1er janvier 1560, à l'âge de 37 ans. Il est inhumé à Paris, en la chapelle de Saint-Crépin. Publication posthume : Le Discours au roi sur la poésie

Œuvres

Défense et illustration de la langue française

Défense et illustration de la langue française est un manifeste littéraire, écrit en 1549 par le poète français Joachim du Bellay, qui rassemble les idées des poètes de la Pléiade.

Le texte, plaidoyer en faveur de la langue française, paraît dix ans après l'ordonnance de Villers-Cotterêts qui impose le français comme langue du droit et de l'administration française. Du Bellay montre sa reconnaissance envers François Ier, « notre feu bon Roi et père », pour le rôle que celui-ci a joué dans les arts et la culture : création du Collège des lecteurs royaux, pérennisation d'une bibliothèque du roi enrichie d'achats et du dépôt légal. Du Bellay veut faire de la langue française « barbare et vulgaire » une langue élégante et digne. Il lui faudra l'enrichir avec ses camarades de la Pléiade pour en faire une langue de référence et d’enseignement.

L'Olive

L'Olive est un recueil de poèmes publié par Joachim du Bellay entre 1549 et 1550. Il célèbre dans ce recueil une maîtresse imaginaire en s'inspirant de Pétrarque.

Ce recueil comporte d'abord 50 sonnets écrits en 1549, mais en comporte 115 à sa publication en 1550 chez Corrozet et L'Angelier.

Les Regrets

Les Regrets est un recueil de poèmes écrit lors de son voyage à Rome de 1553 à 1557 et publié à son retour en 1558.

Le recueil comprend 191 sonnets en alexandrins. C'est une nouveauté. Autre innovation, c'est un recueil de facture pétrarquiste. Mais le sujet n'est pas l'amour pour une femme. Le pays natal la remplace. On distingue deux sources d'inspiration: élégiaque, et encomiastique. Il s'inspire également du mythe d'Ulysse qui cherche à revenir dans son pays natal. Revenu en France, le poète y retrouve les travers observés à Rome.

Les Antiquités de Rome

Les Antiquités de Rome est un recueil de 32 sonnets édité en 1558.

Alternant sonnets en décasyllabes et en alexandrins, ce recueil est une méditation sur la grandeur de Rome et sur sa chute. Il utilise le mythe de la Gigantomachie.

Œuvres

 

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18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 19:04

Jean-Marc Léger (1927 Montréal -2011 Montréal)

Jean-Marc Léger est un écrivainet journaliste québécois, souverainiste, ardent défenseur de la langue française et, « activiste de la francophonie », l’un des fondateurs de la francophonie multilatérale.

Biographie

- commence carrière à 24 ans => d’abord journaliste et éditorialiste à La Presse puis au Devoir.

- en 1953 (26 ans), se rend à Paris pour faire connaître son idée d'une organisation francophone (au ministre des Affaires étrangères Georges Bidault). La convocation du premier véritable Sommet de la Francophonien'aura lieu qu’en 1986.

-préside l'Union canadienne des journalistes de langue française, et l'Association internationale des journalistes de langue française.

- Il est (62-63) le premier directeur de l'Office de la langue française (du ministère des Affaires culturelles du Québec)

- fondateur et 1er secrétaire général (de sa création en 1961 jus qu'en 1978,) de l'Association des universités partiellement ou entièrement de langue française (AUPELF), devenue l'Agence universitaire de la Francophonie (AUF).

- rôle essentiel aux côtés des fondateurs de la Francophonie internationale – Léopold Sédar Senghor, Bourguiba, Diori, Sihanouk - en œuvrant à la création de l'Agence de coopération culturelle et technique en 1970 à Niamey (Niger), devenue l’Organisation internationale de la Francophonie. Il sera le premier Secrétaire général de l’Agence jusqu’en 1973.

- termine sa carrière professionnelle comme directeur de la Fondation Lionel-Groulx, (89-98), et comme conseiller en relations internationales.

- auteur de livres consacrés à l'Afrique, à la francophonie et à la souveraineté du Québec (il fut l'un des premiers journalistes à se dire en faveur de l'indépendance du Québec. => la direction du Devoir lui échappe en 64)

- docteur honoris causa des universités de Montréal, de Paris-Sorbonne, d'Aix-en-Provence et de Kinshasa. Au cours de sa vie, il a reçu plusieurs autres distinctions, dont l'Ordre national du Québec et la Légion d'honneur de la France.

Il meurt à 84 ans, le 14 février 2011, à Montréal, sa ville natale.

Publications

  • Afrique française, Afrique nouvelle 1958
  • La Francophonie : grand dessein, grande ambiguïté 1987
  • Vers l'indépendance? Le pays à portée de main
  • Le temps dissipé : souvenirs
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18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 18:57

Jean-Marc Léger (1927 Montréal -2011 Montréal)

Jean-Marc Léger est un écrivainet journaliste québécois, souverainiste, ardent défenseur de la langue française et, « activiste de la francophonie », l’un des fondateurs de la francophonie multilatérale.

Biographie

- commence carrière à 24 ans => d’abord journaliste et éditorialiste à La Presse puis au Devoir.

- en 1953 (26 ans), se rend à Paris pour faire connaître son idée d'une organisation francophone (au ministre des Affaires étrangères Georges Bidault). La convocation du premier véritable Sommet de la Francophonien'aura lieu qu’en 1986.

-préside l'Union canadienne des journalistes de langue française, et l'Association internationale des journalistes de langue française.

- Il est (62-63) le premier directeur de l'Office de la langue française (du ministère des Affaires culturelles du Québec)

- fondateur et 1er secrétaire général (de sa création en 1961 jus qu'en 1978,) de l'Association des universités partiellement ou entièrement de langue française (AUPELF), devenue l'Agence universitaire de la Francophonie (AUF).

- rôle essentiel aux côtés des fondateurs de la Francophonie internationale – Léopold Sédar Senghor, Bourguiba, Diori, Sihanouk - en œuvrant à la création de l'Agence de coopération culturelle et technique en 1970 à Niamey (Niger), devenue l’Organisation internationale de la Francophonie. Il sera le premier Secrétaire général de l’Agence jusqu’en 1973.

- termine sa carrière professionnelle comme directeur de la Fondation Lionel-Groulx, (89-98), et comme conseiller en relations internationales.

- auteur de livres consacrés à l'Afrique, à la francophonie et à la souveraineté du Québec (il fut l'un des premiers journalistes à se dire en faveur de l'indépendance du Québec. => la direction du Devoir lui échappe en 64)

- docteur honoris causa des universités de Montréal, de Paris-Sorbonne, d'Aix-en-Provence et de Kinshasa. Au cours de sa vie, il a reçu plusieurs autres distinctions, dont l'Ordre national du Québec et la Légion d'honneur de la France.

Il meurt à 84 ans, le 14 février 2011, à Montréal, sa ville natale.

Publications

  • Afrique française, Afrique nouvelle 1958
  • La Francophonie : grand dessein, grande ambiguïté 1987
  • Vers l'indépendance? Le pays à portée de main
  • Le temps dissipé : souvenirs
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18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 18:56

Jean Giraudoux (1882-1944)

Jean Giraudoux, avec sa formation de germaniste et une carrière de diplomate, est un écrivain difficilement classable, d’abord parce qu’il a excellé dans deux genres distincts, le roman et le théâtre, ce qui est inhabituel; ensuite parce qu’à partir de ces deux formes littéraires très différentes, Giraudoux a créé des œuvres originales et déconcertantes, qui ne ressemblent pas à ce qui a été produit auparavant.

La force et le charme des écrits de Giraudoux se situent dans la poésie permanente qui les anime : "Giraudoux était un virtuose : un maître de la langue, avec un sens aristocratique du rapprochement brillant, de la formule inattendue mais révélatrice, des délices de la digression, de l’ornementation syntaxique, du jeu de mots enchanteur" (Ann Smock).Les romans de Giraudoux se forment autour d’un personnage central, dont la place dans le monde semble problématique et que l’auteur observe, comme un rêveur détaché : Suzanne et le Pacifique (1921), Juliette au pays des hommes (1924), Les Aventures de Jérôme Bardini (1930) sont les récits d’individus en fuite, en état d’évasion, essayant une nouvelle vie, comme Suzanne, qui tente, d’un point de vue de femme, de revivre l’expérience de Robinson Crusoé, seule sur une île. Dans Siegfried et le Limousin (1921), le héros est un soldat français amnésique qui devient citoyen allemand, comme si les frontières n’étaient après tout que des objets de la mémoire. L’œuvre de Giraudoux apparaît souvent comme une tentative de réconciliation entre l’humanité et le cosmos, dont elle s’est détachée : "’L’homme a voulu avoir son âme à soi. Il a morcelé stupidement l’âme générale" (Ondine). Les acteurs, les personnages de Giraudoux aspirent – sans pourtant y croire complètement, à retrouver le bonheur sur cette terre, et un lieu symbolique, l’Eden, c’est-à-dire "l’intervalle qui sépara la création et le péché originel" (Juliette au pays des hommes).

Provoquée par sa rencontre avec l’acteur et metteur en scène Louis Jouvet (1887-1951), Giraudoux n’a commencé sa carrière d’écrivain de théâtre qu’en 1928, avec Siegfried, tiré de son roman précédent. Cette pièce a été suivie par ses grands chefs-d’œuvre : Amphitryon 38 (1929), Intermezzo (1933), La Guerre de Troie n’aura pas lieu (1935), Electre (1937), Ondine (1939), Sodome et Gomorrhe (1943).

Ces pièces, dont certaines s’inspirent de tragédies antiques, d’autres de mythes bibliques ou de légendes germaniques, sont une manière distanciée de s’intéresser à son époque, à cette atmosphère lourde des années trente, hantée par la montée des tragédies contemporaines, du fascisme et des guerres. Par l’humanisation et l’actualisation des dieux et des héros antiques, Giraudoux propose dans ses œuvres théâtrales une reformulation du sacré comme une réponse possible aux interrogations et aux angoisses de son temps.

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18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 18:56

Jean Giono (1895-1970)

Issu d'une famille modeste, Jean Giono est employé de banque lorsque survient la Première Guerre mondiale. Profondément choqué par les combats au front, il devient l'une des principales figures du pacifisme dans les années 30. La publication de 'Colline' en 1929 est saluée par tous, notamment par André Gide. Dans son œuvre, Giono prône la révolte contre la ville, la société industrielle capitalistique, et vante les valeurs rurales. D'abord extrêmement populaires chez les jeunes, ses idées susciteront hostilité et méfiance lors de la Libération, à cause de leur proximité avec celles du maréchal Pétain. Giono n'abandonne pourtant pas l'écriture, et produit certaines de ses œuvres les plus fortes - les plus pessimistes aussi - auxquelles le public réserve un bon accueil. Giono a également réalisé certains films : citons 'Crésus' avec Fernandel et 'Un roi sans divertissement', Grand Prix du Cinéma françaisde 1963.


Premières œuvres : Les trois premiers livres de Jean Giono (Colline, Un de Baumugnes et Regain) constituent la trilogie de Pan. Le dieu Pan est une figure importante dans les livres de Giono. Il est explicitement présent au tout début, et restera jusqu'à la fin en filigrane. Il représente la nature unifiée dans un être unique. Bien que peu adepte des discussions philosophiques, Giono fait quelques brèves allusions au panthéisme, qu'il développe allègrement de façon lyrique dans ses premiers livres. La nature y est présentée d'une façon bien différente de l'idyllique et bienveillante Provencede Pagnol. Chez Giono, la nature est belle, mais elle est aussi cruelle, destructrice et purificatrice : l'Homme en fait partie, mais elle n'est pas l'Homme. Ainsi, dans Le Hussard sur le toit (1951), la nature se manifeste par le choléraqui dévaste la Provence et tue aveuglément sans se soucier des préoccupations politiques qui agitent les hommes. (On retrouve du reste cette conception de la nature, particulièrement absente des idées de cette époque, dans un texte contemporain d'Albert Camus, intitulé L'Exil d'Hélène).

Marcel Pagnol a adapté des romans de Giono : Regain, La Femme du boulanger, Jofroi, Angèle (années 1930)

Leterrier a adapté le roman Un roi sans divertissement (1963)

Œuvres principales :

  • Colline (1928)
  • Un de Baumugnes (1929)
  • Regain (1930)
  • Jean le Bleu (1932)
  • Un roi sans divertissement (1947)
  • Mort d’un personnage (1949)
  • Les âmes fortes (1950)
  • Le Hussard sur le toit (1951)
  • Le bonheur fou (1957)
  • Angelo (1958)

 

Le Hussard sur le toit : adapté par Rappeneau avec Juliette Binoche

Les Ames fortes : adapté par Raoul Ruiz

Il est élu à l’Académie Goncourt en 1954

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18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 18:55

Jean Genet (1910-1986)

 

Il est en vérité malaisé d'établir une biographie de Jean Genet, dont on connaît finalement mieux la légendeque la véritable existence. Enfant de l'assistance publique, il est envoyé en maison de redressement, s'engage dans la Légion, et mène dès lors une vie d'errance, entrecoupée de réguliers séjours en prison. En 1942, il publie 'Condamné à mort' et fait alors la connaissance de Cocteau, dont on reconnaît d'ailleurs l'influence dans ses œuvres ultérieures. Marginal, homosexuel, ses personnages sont des proscrits de la société, à son image. Langage cru, mise en scène de la perversité, sujets provocants... Ses pièces sont assimilables à des actes de délinquance envers l'ordre social. Il expérimente ainsi une dramaturgie liée à la fascination pour le Mal, assez proche du 'théâtre de la cruauté', développé par Antonin Artaud.

 

Principales œuvres

 

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